Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
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services pour observer l'égalité de la durée des coups de piston, si l'on a pas l'oreille un peu exercée. Puis on fait marcher la machine à vide, 3e Essai. en laissant l'admission au même degré que quand la mél. chine marche avec le travail maximum; on réduit ainsi
le travail à la valeur T, des résistances passives de la machine ; on observe le nombre de tours N3; le rapport
N3N1 =E mesure ce que nous avons appelé l'écart
fN3-1-N,\ 2
f
relatif de vitesse quand le travail de l'atelier décroit de son maximum à zéro. Quand même l'atelier ne serait pas difficile au point de vue de la régularité, il est essentiel que N, ne diffère pas
trop de N sinon il pourrait en résulter une vitesse dangereuse pour le volant, en cas de chute de la courroie principale ou de rupture d'une dent de l'engrenage principal.
Il ne faut pas oublier que ces essais doivent être faits avec la plus grande prudence ; car si la vitesse du volant devient trop forte, ne fût-ce que pendant une seconde, on s'expose à l'explosion de cet organe. Si les trois essais ne réussissent pas parfaitement, il faut chercher la cause du mauvais fonctionnement du régulateur ainsi qu'il suit: Recherche des causes du mauvais fonctionnement des 10 Il arrive très souvent, avec les régurégulateurs. lateurs à valve, que le 3' essai ne réussisse pas ; le régulateur est incapable d'empêcher la machine de s'emporter quand la courroie principale de l'atelier tombe ; c'est un défaut capital ; cela tient à ce que la valve ne ferme pas bien, ce qui peut tenir à deux causes : Ou bien la valve elle-même ne ferme pas, ce qu'on peut constater en démontant un des boulons des bielles qui la
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relient au régulateur et en essayant de ralentir la machine en fermant la valve à la main. Ou bien le manchon du régulateur ou un des leviers butte contre un arrêt qii empêche la valve de se fermer, ce qui est très facile à constater. Ce fait se produit même de lui-même quand un long service a donné beaucoup de jeu aux pièces mobiles.
20 Il arrive aussi que les régulateurs soient sujets à des oscillations, parce que les valves sont mal équilibrées et ont une tendance à se coller (voir ci-dessus et fig. 2,
Pl. VIII). Dans ce cas, il faut changer la valve ; ce défaut est très commun.
3° Il arrive souvent que le régulateur a trop ou pas assez de stabilité, ce qui est facile à constater. A cet effet, on démonte encore une des bielles et on observe le régu-
lateur marchant seul ; on note le nombre de tours N, et N, correspondant aux positions extrêmes du manchon et
on voit si l'écart relatif de vitesse
-
(N + ,N1est \ 2 )
bien
2
en rapport avec la force vive du volant par cheval de la machine. La force vive du volant et la puissance de la machine se calculent comme nous l'indiquons dans notre résumé de formules.
4° Enfin, la valve a presque toujours un diamètre trop grand, ce qui a des inconvénients très graves à tous les points de vue.
Le plus souvent les réModification des organes. sultats de ces essais ne seront pas satisfaisants ; il faudra presque toujours modifier la valve et quelquefois même le régulateur. Si l'on tient à conserver une valve, on en fera faire une nouvelle de diamètre convenable et d'après les indications que nous avons données. On peut diminuer la valve sans