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Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)

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DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS.

PRIX DE REVIENT DES TRANSPORTS

On obtient pour les six grands réseaux une diminution de dépenses de 373.455.267f X 0,18

67.222.000f,

2

aujourd'hui de 6f,72

pour le 2° arrondissement ; l'économie est, on le voit, non

plus de 18 p. 100, mais de

soit par exercice en moyenne 67.222 000f

305

14,04 6,72 14,01

= 33.611.000f.

52 p. 100.

Le succès si complet obtenu pour le graissage des ma-

Examen' spécial de l'économie sur- article graissage, Pour certains articles de dépenses, l'économie réalisée est considérablement plus élevée que 18 p. 100; on le conçoit, puisque le coefficient de réduction, 18 p. 100, est la valeur moyenne de la réduction de tous les articles du budget de la traction. Nous citerons comme cas particulier les dépenses de graissage des locomotives et des

chines et des tenders a fait étendre l'emploi de l'huile

véhicules. On sait que l'application de soupapes de rentrée d'ai,' a permis de substituer d'une manière exclusive l'huile mi-

L'économie atteint ici des proportions inattendues

minérale à tous les véhicules, sans exception, des chemins

l'État. Le prix de revient du graissage des véhicules qui s'élevait avant l'emploi des huiles minérales à de fer de

7f,21 par 1.000 kilomètres de train

est descendu à 1f,22, en 1886. savoir :.

7,21 4,22 ou 83 p. 100. 7.21

nérale aux huiles végétales, graisses, suifs, etc. La première application de ces soupapes remonte au mois d'avril 1882; depuis cette époque, ces soupapes ont été le point

de départ d'une série d'améliorations

successivement

constaté-es : elles n'ont jamais donné lieu à aucun ince vénient. Elles sont aujourd'hui appliquées à plus de 250 machines et notamment à toutes celles du 2° arrondissement des chemins de fer de l'État dont le centre est à Tours (*). La dépense de graissage qui était avant l'emploi des soupapes de

par 1.000 kilomètres de train sur le réseau de l'État est (*) Ces soupapes de rentrée d'air sont aujourd'hui appliquées sur une gramit échelle aux États-Unis, où elles sont combinées avec des tiroirs équilibrés. Elles el On les retrouve en Suisse, en Allemagne, en Autriche-Hongrie. adoptées pour les machines du Saint-Gothard.

Si on réunit l'ensemble des dépenses de graissage avant l'emploi des huiles minérales , on obtient pour 1.000 kilomètres de train 1 lf,04

7f,21

21f.,25.

Depuis l'emploi exclusif de ces huiles la dépense n'est plus que de 6f,72

4,22

7f,94,

l'économie sur l'ensemble du graissage est de 21,25

7,91

-= 62 p. 100.

Les dépenses de graissage pour l'ensemble des réseaux français s'élèvent par an, en nombre rond, à 7.500.000';

on voit que l'économie de 62 p.100 sur ce seul article des Tome XII, 1887.