Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
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326 LE PRIX DE REVIENT SUR LES CHEMINS DE FER
ET LA RÉPARTITION DU TRAFIC.
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des dépenses de l'ensemble ,des réseaux français, ce qui représenterait pour l'exercice 1884, par rapport, à 1883, une économie réelle de 7 p. 100. Telle n'est pas la conclusion qui découle du tableau ci-dessus, et la différence provient d'une erreur commise dans la longueur exploitée portée à 6,084, tandis qu'elle était réellement de 6.4711d. lomètres ; cette erreur a rejailli naturellement sur la fré quentation F. Le tableau ci-dessus montre, en tout cas, que la compagnie P.-L.-M. ne s'est pas arrêtée dans cette voie de réduction de ses dépenses, et que son prix de
déclivités ; et nous n'avons pas, pour le moment, les éléments pour appliquer aux divers réseaux la formule (5)
revient de l'exercice 1886 est inférieur de 5,3 p. 100 à
celle des autres services, a représenté
celui de l'exercice 1883.
qui, seule, peut servir de base à une pareille comparaison.
Mais, en ce qui concerne la traction pour laquelle, au moyen de calculs assez laborieux, le mémoire revendique pour l'État (p. 298-300) un avantage de 30 p. 100, nous n'éprouvons plus le même embarras. Nous reconnaissons, avec le mémoire de 1887, que la
proportion des dépenses de la traction, par rapport à Sur les six grands réseaux
52 p. 100 (en 1882-1883); 50,5 p. 100 (en 1881-1885).
Sur l'État
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Nous voudrions borner là nos observations ; mais nous retrouvons dans la note que nous examinons, sur le prix
D'un rapport de ce genre, il n'y a manifestement aucune conséquence à tirer au point de vue de la compa-
de revient, en général, sur le prix de traction, en particulier, du réseau de l'État, comparé avec celui des six grands réseaux, des appréciations déjà formulées par M. l'inspecteur général Ricour dans le remarquable mé-
raison entre un réseau et un autre, ne serait-ce qu'en
vaut la peine, en effet, qu'on s'y arrête quelques instants. La comparaison des prix de revient de l'unité de trafic
raison des modes différents de répartition de la dépense totale entre les différents services ; il en est tout autrement quand il s'agit d'un réseau déterminé, et nous rendons pleine et entière justice aux résultats fort remarquables obtenus par M. Ricour au réseau d'État et que le simple rapprochement des chiffres ci-dessus 46 et 39 met nettement en évidence. Chacun apprécie à leur valeur les perfectionnements divers apportés par M. Ricour, en 1884-1885, au matériel roulant de l'État, et les économies qu'ils ont permis de réaliser sur les exercices antérieurs (*). Il n'y a qu'à désirer qu'ils se maintiennent en d'autres mains et avec des machines moins neuves, pour les exercices qui suivront 1886. Cela dit, et ce n'était que justice, nous pouvons exa-
sur les divers réseaux, nous ne la tenterons pas ; nous avons montré que la formule qui avait servi à les déterminer était incomplète, erronée, par conséquent, puisqu'elle ne tient pas compte de l'élément important des
(*) Indiquons cependant, à propos de l'économie de graissage, évaluée à 62 p. 100 (p. 305), le rôle important joué par la diminution, très notable depuis quelques années, du prix des huiles
moire qu'il a publié dans les Annales des ponts et chàusse'es (septembre 1885) et dans les Annales des mines (janvier-février 1886); c'est ici le lieu de les discuter. D'après le mémoire de 1887, le prix de revient général
de l'État, en 1884-1885, serait inférieur de 15 p. 100 à celui des six grands réseaux (supra, p. 294) ; Le prix de revient de la traction spécialement y serait inférieur de 30 p. 100 à celui des mêmes réseaux (p. 300).
La question, ajoute-t-il, est loin d'être épuisée; elle
de graissage.