Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
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NOTE SUR UNE DISPOSITION PARTICULIÈRE
DU GONIOMÈTRE DE -WOLLASTON.
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vue sur le miroir, comme d'un véritable réticule. On arrive ainsi à une exactitude de pointé qui, avec de bonnes faces cristallines, atteint aisément la minute et même la
La disposition que je viens de décrire peut s'adapter à tous les goniomètres, mais les mesures deviennent beaucoup plus aisées lorsqu'on adopte pour le cristal le mode
demi-minute.
de support imaginé par M. Groth. Le cristal, fixé avec de la cire sur un petit disque circulaire d (fig. 3), peut recevoir, comme cela est indispensable, deux mouvements de rotation autour de deux droites perpendiculaires à l'axe de rotation de l'appareil. Ces mouvements sont produits par des glissements sur deux arcs de cercle perpendiculaires entre eux et ayant leur centre commun situé vers le milieu du cristal A, de sorte que les changements d'orientation du cristal ne déplacent pas trop considérablement son centre de gravité. Les deux mouvements de glissement sur les arcs de cercle sont obtenus en agissant sur les vis vv et vie. Bien qu'il ne soit nullement nécessaire, pour l'exacti-
Il est vrai qu'avec ce mode opératoire, la face cristalline et le miroir ne sont plus rigoureusement parallèles lorsque l'image cristalline de la fente-signal est superposée à l'image du miroir de la fente réticule. La position
du goniomètre par rapport au collimateur n'est donc plus indifférente, et il est, nécessaire que l'axe du goniomètre soit perpendiculaire à celui du collimateur. Mais
l'angle que fait, au moment de la superposition des images, la face cristalline avec le miroir est égal à l'angle
'que sous-tend, du centre optique de la lentille comme centre, la distance des deux fentes. Cet angle, qui est de 20 à 3° seulement, est assez petit pour que la position relative du goniomètre et du collimateur n'ait besoin que d'être fixée d'une manière très grossièrement approchée.
tude de la mesure, que le cristal À ait, par rapport à
Le miroir peut faire, avec l'horizontale, un angle de 400 à 50°, et être .tout à fait fixe, réserve faite du léger mouvement nécessaire au,réglage.Ce réglage, qui a pour but de placer le miroir rigoureusement parallèle à l'axe de rotation, se fait très simplement en plaçant à l'extrémité de l'axe du goniomètre une lame à faces parallèles, tel qu'un petit fragment très régulier de clivage de spath. Le miroir est réglé lorsque les deux images données par
il est beaucoup plus commode que cet axe soit à peu près à égale distance des faces de la zone que l'on mesure, de telle sorte que l'ceil n'ait pas trop à se déplacer
chacune des deux faces de la lame peuvent être amenées, par la rotation de l'axe du goniomètre, en superposition avec l'image réfléchie par le miroir. Les cristaux à mesurer pouvant avoir des dimensions
très différentes, il est commode de pouvoir déplacer le - miroir, tout en le mainténant parallèle à lui-même. Il est donc utile de donner au support du miroir trois mouvements de translation perpendiculaires entre eux, dont l'un suivant la direction de l'axe du goniomètre.
l'axe de rotation du goniomètre, une position déterminée,
lorsqu'on passe de l'observation de l'image réfléchie par une face à celle de l'image donnée par la face voisine.
Lorsque les faces sont très petites, on risque en effet, pendant 'ce déplacement, de ne plus retrouver aisément la position que l'oeil doit prendre pour recevoir le faisceau lumineux 'réfléchi par la petite face. Par cette raison, il est commode d'employer le dispositif imaginé aussi par M. Groth, et de fixer tout le système qui tient le cristal à deux glissières planes g et g', qui, au moyen des vis u et u', permettent de donner au cristal deux inouvements de translation dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation.
Mesure des indices.
Lorsqu'en mesure les inclinai-