Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1888, série 8, volume 13)

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LES RÉGULATEURS

DANS LES DISTRIBUTIONS D'ÉLECTRICITÉ.

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Tels sont les principaux régulateurs dont l'emploi s'im-

teur qui n'absorbe lui-même qu'une faible partie du cou-

pose dans les distributions d'électricité, et dont nous

rant principal. Le mécanicien peut donc faire varier à volonté la résistance du circuit excitateur, et, par suite, l'intensité du courant qui le traverse. Comme la force électromotrice du courant produit par la dynamo augmente en fonction de l'intensité du courant excitateur, il en résulte que le mécanicien peut faire varier à son gré la force électromotrice de la dynamo. Mais, comment la réglera-t-il? Nous avons vu qu'il doit la régler de telle façon que la différence de potentiel soit constante et égale à 100 volts, non pas aux bornes de la dynamo, mais bien à l'endroit où les conducteurs principaux se branchent sur les conducteurs du réseau auxquels sont reliées les lampes de la distribution, et même, quelquefois, un peu plus loin, pour mieux régler la différence de potentiel moyenne de l'ensemble des

allons à Présent donner la description. -- RÉGULATEURS DE POTENTIEL ET D'INTENSITÉ ÉLECTRIQUES.

Régularisation zi la main des dynamos. Nous allons d'abord dire quelques mots de la régularisa-

tion à la main, sans l'intervention d'aucun appareil régulateur; ce système est employé dans la plupart des distributions d'Edison. Les machines dynamos d'Edison sont excitées en dérivation; comme on ne fait passer par les électro-aimants

qu'une faible partie du courant principal, on est obligé de donner à ces électros une dimension bien plus grande que dans les machines excitées en série. C'est une cause de surcroît de dépense, mais, en revanche, ces machines ont des avantages. nombreux, parmi lesquels nous citerons le suivant : La force électromotrice totale développée par la machine est sensiblement constante ; de plus la résistance intérieure du circuit induit est faible, de sorte que la différence de potentiel aux bornes n'est pas très loin d'être constante, quand l'intensité varie. Cependant cette constance n'est pas suffisante pour les besoins de la pratique, en sorte qu'un réglage est nécessaire. Ce réglage s'obtient en introduisant une résistance variable dans le circuit dérivé qui excite les électroaimants ; nous ne donnerons pas la description des boîtes

de résistances variables ou rhéostats dont on trouve la description dans tous les ouvrages spéciaux. Disons seulement que cette résistance auxiliaire n'absorbe qu'une très faible fraction de l'énergie électrique fournie par la dynamo, car elle n'agit que sur le circuit dérivé excita-

lampes. Nous avons vu que le mécanicien a sous les yeux un instrument, nommé voltmètre, qui lui permet de suivre les variations de cette différence de potentiel à ce point qu'on peut considérer comme le centre de la consommation. Ce voltmètre est relié à ce point de jonction

par deux fils très fins ne servant qu'à cet usage. Mais, pour rendre les indications du voltmètre plus saisissantes encore, Edison place à côté du mécanicien deux lampes à incandescence, l'une recouverte d'un verre rouge, et l'autre d'un verre vert. Un commutateur automatique

spécial est disposé de telle façon que la lampe rouge s'allume quand le potentiel est trop fort au point de consommation, tandis que la lampe verte s'allume quand il est trop faible ; aucune des lampes n'est allumée quand le potentiel, au point de consommation, reste compris entre les limites acceptables en pratique. Ce commutateur automatique est relié par deux fils au centre de la consommation dont nous parlons plus haut. Ainsi le mécanicien ne peut laisser le potentiel varier