Annales des Mines (1888, série 8, volume 13)
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SUR LES DÉGAGEMENTS DE GRISOU.
INFLUENCE DES MOUVEMENTS DU SOL
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DISTANCE
CHARGE
AMPLITUDE
des trous de mine
de
des
tromomètre
dynamite
mètres 8
grammes
au
8 8
13 13 13 25 50 57 73
75
620 886 1.000 400 000
1,000 886 886
2.500 1.870
1.420
AMPLITUDE
AMPLITUDE
à une charge de
moyenne pour une charge de
oscillations
1 kilogr.
kilogr.
divisions 1,00 1,50 1,50 0,75 1,00 1,75 1,25 0,50 0,50 0,25 0,195
divisions
divisions
1,61 1,69
1,60
correspondant
1,50 1,87 2,00 1,75 1,41 0,56 0,20 0,13 0,09
1,87 1,41 0,56 0,20 0,13 0,09
On voit, d'après ces expériences, que l'ébranlement ,causé au tromomètre par une charge de 1 kilogramme de dynamite placée à 8 mètres est tout à fait comparable à l'ébranlement produit par les mouvements microsis-
bien (A); il est à croire que, si les appareils étaient enregistreurs, les courbes se correspondraient encore mieux. Mais cette corrélation est suffisante pour montrer que les mouvements microsismiques sont un phénomène assez continu, dont un très petit nombre d'observations journalières suffisent à indiquer l'allure (").
Résultats des observations faites en 1S6. La
fig.
2, Pl. VII, résume graphiquement les trois
séries d'observations faites à Douai et au puits d'Hérin,
du Pr février au 31 décembre 1886. La courbe supérieure représente les mouvements du tromomètre de Douai ; la seconde les proportions de grisou mesurées dans le retour d'air de Voisine, la troisième les hauteurs barométriques. La'courbe des mouvements microsismiques a été cons-
truite en portant en ordonnée pour chaque jour la
iniques ordinaires, qui atteint fréquemment une et même deux divisions. Enfin, en ce qui concerne le synchronisme des mouvements microsismiques aux observatoires de Douai et d'Hé-
moyenne des oscillations observées pendant ce jour, et comptées en divisions de l'échelle micrométrique ; une division est représentée par un centimètre, qui corres-
rin, sur lequel sont basées les comparaisons que nous avons faites en 1886, bien que les oscillations ne soient observées que deux ou trois fois par jour, les deux tromomètres, tout en n'ayant pas des mouvements identi-
de 111,3 d'amplitude. Nous avons préféré prendre la moyenne des observations d'une journée plutôt que de porter directement en ordonnée le chiffre de chaque observation ; la courbe est ainsi un peu simplifiée, tout
ques, ont cependant une marche diurne très comparable, surtout quand les mouvements atteignent une certaine intensité ; lorsque les mouvements sont faibles (inférieurs à 1/2 division) il y a tantôt concordance, tantôt discordance).
Le diagramme, fig. 3, Pl. VI, représente les courbes des mouvements des tromomètres de Douai et d'Hérin pendant les mois d'octobre, novembre et décembre 1887.
Les bourrasques microsismiques se correspondent ai
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pond, par conséquent, à une moyenne d'oscillation diurne
(*) Sauf les 22 et 23 novembre; il est probable que pendant ces deux journées, comprises dans une période où l'on a ressenti de nombreux tremblements de terre dans le bassin méditerranéen, les oscillations répercutées dans la région du Nord auront échappé, aux observateurs de Douai. Le même fait s'est produit en février 1887; il semble même que le tromomètre placé au fond du puits d'érin soit beaucoup plus sensible que celui de Douai aux influences des tremblements de terre très lointains.
(**) Les moyennes mensuelles des tromomètres d'observatoires très distants les uns des autres, Bologne, Florence, Velletri, donnent des courbes concordantes.