Annales des Mines (1888, série 8, volume 13)
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DE BOURBON-L'ARCHAMBAULT.
MÉMOIRE SUR LES SOURCES MINÉRALES
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qu'on observe plus au sud, à l'extrémité du Plateau
d'Autun, une mâchoire et un fragment de tête paraissant central et qui, depuis le Mont-Dore, conserve (sauf les appartenir à un Actinodon Frossardi, des vertèbres avec accidents de détail) une direction générale nord-est ou leur hypocentrurn encore séparé, de petits fémurs, etc. nord-nord-est.
C. Roches primitives.
Le gneiss, dans un espace si restreint, affecte des allures très variées.
Dans une petite carrière, qui se trouve au pied du
I° Gneiss granulitisé. Le gneiss granulitisé forme, à Bourbon, un îlot de forme grossièrement trapézoïdale, ayant environ 7 à 800 mètres de côté, au milieu du bassin permien (Pl. VIII, fig. 4).
rempart est du château, sur une ruelle latérale parallèle à la route de Couzon, on en a une coupe assez curieuse. Le front de taille étant à peu près parallèle à la direc-
du promontoire gneissique émergé à l'époque des schistes
avec des veines minces de granulite plus rose injectées
tion des feuillets, on les voit superposés les uns aux Cet îlot n'est pas ramené au jour par des failles, autres par des plans en apparence horizontaux. A la comme on serait d'abord tenté de le croire. Il fait partie base, c'est une roche dure, compacte, silicifiée, grise bitumineux de Buxière, dont nous avons déjà parlé, et son affleurement s'explique dès lors suffisamment par la position de Bourbon au fond d'un entonnoir, à la misas cote que Moulins (220 au-dessus de la mer). La superposition nette du grès permien au-dessus de gneiss peut s'observer en particulier sur la route neuve, construite cette année même en face de l'établissement pour aller à la gare. On y voit, à 200 mètres environ de l'établissement, le permien reposer sur le gneiss par un plan à peu près horizontal. D'ailleurs, de quelque côté qu'on quitte Bourbon, on re. trouve toujours, en montant la pente de tous les coteaux, (à l'exception seule de celui de Villefranche), le grès perrn mien arrivant à sa cote normale. Un plan ci-joint (Pl. VIII, fig. 4) donne aussi exactement que possible les limites superficielles de cet îlot. Les feuillets de ce gneiss sont dirigés d'une manière
très constante nord-15° est avec un fort pendage vers l'ouest. Cette direction est très nette à côté des nouveaux
réservoirs, à quelques mètres derrière l'établissement, ainsi qu'à l'entrée du château en montant par les esca. liers. Elle rattache bien ce gneiss de Bourbon à celui
parallèlement aux feuillets.
Au-dessus il y a une roche sans schistosité nette, remarquable par ses grains un peu arrondis de feldspath kaolinisé formant comme des losanges successifs dont la grande diagonale serait parallèle à la stratification et ses micas noirs bronzés, étirés tout autour des feldspaths. Le quartz, très rare, accompagne le mica sous forme de petits grains allongés et vitreux (*). Enfin, entre les feuillets, de grosses veines de granulite rose compacte, dont on peut étudier les ramifications, ont été manifestement injectées après coup.
Si l'on part de ce point en marchant vers l'ouest, par suite, en montant les couches, on trouve au pied de la tour de Ouiquengrogne un gneiss à structure un peu granitique, mal feuilleté, au milieu duquel la granulite fran-
chement orientée et bordée de concentrations pegmatoïdes forme de larges bandes nord-20°-est. A. l'entrée du château par l'escalier ouest, à côté de la (*) Cette roche se trouve également à côté des bassins réfrigérants.