Annales des Mines (1888, série 8, volume 14)
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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
quand la vitesse du refroidissement augmente, comme le montrent les chiffres consignés dans le tableau ci-des-
pour s'accomplir ; et ils demeurent incomplets si les con-
sous
maintenues pendant le temps suffisant. Recherchons maintenant quelle part est attribuable au fer et quelle part au carbone dans les propriétés de l'acier
ACIER DUR
ACIER MI-DUR
--
DURÉE
RÉÉALESCENCE
DURÉE
RÉCALESCENCE
du dii ar 1 Or 3.2.1 refroidisrefroidissement sement Arrêt Retour Arrêt Retour entre entre à à à à 705-678° 615-658°
f ralenti en tube ordinaire en tube . «.,ô à
1l6",0 .
.
rapide l'air
très rapide; trempe 4. l'eau froide
,5 Non
9.1
mesurée Id.
653° 618
656°
19"e
671°
675°
655
20
670
680
637
640
64 2.
651
Absence
Non mesUree
Absence
trempé.
Pour cela, prenons l'acier mi-dur où, pendant le refroidissement lent, la perturbation a.., se distingue encore nettement de la perturbation art; chauffons-le à
1° Avant a,, c'est-à-dire avant le commencement de
perturbation. Ainsi, lorsque la vitesse de refroidissement est assez grande, les transformations qui se produisaient pendant le refroidissement lent ne s'accomplissent plus, au moins intégralement; l'acier trempé est un acier où le fer et le carbone ont conservé plus ou moins complètement d froid l'état qu'ils possédaient aux températures élevées; la chaleur des transformations effectuées est . restée disponible
dans le métal; nous l'appellerons chaleur latente
ditions dans lesquelles ils sont possibles ne sont pas
une température suffisante pour que tous les phénomènes inverses de ceux que nous avons étudiés soient accomplis et trempons-le successivement
Pendant la trempe vive, on n'aperçoit plus aucune
ti
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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
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de
trempe.
L'existence de la chaleur latente de trempe avait d'ailleurs été démontrée antérieurement par nos essais calorimétriques (*) ; elle le sera bientôt une fois de plus par le dégagement de chaleur qui se produit pendant le réchauffage de l'acier trempé. Ce retard d'une modification moléculaire et d'une réac-
tion chimique n'est qu'un cas particulier d'un fait général; tous ces phénomènes exigent un certain temps
la modification du fer ;
20 Après le maximum de a.3,2 et avant le début de art, c'est-à-dire dans la période où, la transformation du fer
étant très avancée, celle du carbone n'est pas encore commencée ;
3° Immédiatement après ar c'est-à-dire quand toutes les transformations sont effectuées.
Essayons enfin les échantillons ainsi préparés, à la lime, pour juger de leur dureté, et à la touche par l'acide azotique pour vérifier l'état du carbone. On trouve que I° La trempe avant a,.8., fournit l'acier trempé normal,
dur à la lime, avec son carbone à l'état de carbone de trempe;
2° Après la trempe entre ar3.2 et ar le carbone est encore à l'état de carbone de trempe, mais le métal est doux à la lime ;
3° Lorsque la trempe n'a été faite qu'après a,. le métal est doux à plus forte raison et le carbone est à l'état de carbone de recuit.
C'est donc essentiellement la présence du fer f3 qui Théorie cellulaire, p. 36 et suiv.
donne à l'acier trempé ses propriétés caractéristiques.