Annales des Mines (1888, série 8, volume 14)
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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
sement et un peu supérieures pendant le chauffage. Mais l'écart normal qui provient de ce fait est très inférieur à
celui que l'on observe dans la plupart des cas et qui a été signalé par beaucoup d'autres auteurs (Norris, Brinell, Newall, etc.). Il est cependant probable que la température théorique des points critiques doit être la même dans les deux sens ; mais comme les réactions chimiques, aussi bien que les transformations dimorphiques, n'acquièrent une certaine vitesse que lorsque le système est suffisamment éloigné de ses conditions d'équilibre, on se
trouve constamment, dans la pratique, en présence de retards plus ou moins longs dus à la vitesse du chauffage
ou du refroidissement. Dans le cas considéré, ces retards peuvent être exagérés, pour la combinaison du fer avec le carbone, par l'état solide du milieu, et, pour la transformation du fer, par la présence du carbone. Aussi
l'écart entre a et ar, est-il minimum pour le fer électrolytique. Ces expériences confirment le fait, observé par M. Bri-
nell, que la température à laquelle il faut chauffer un acier pour qu'il puisse prendre la trempe et celle à laquelle il suffit de le plonger dans l'eau pendant le refroidissement ne sont pas identiques. Elles montrent aussi que la décomposition du carbure de fer, en a,,, n'est pas naturellement progressive, comme no-us l'avions supposé antérieurement ; cependant cette décomposition peut être progressive en fait, mais seulement quand la vitesse du chauffage est assez grande. d. Chauffages et refroidissements au-dessous de 600 deOn sait que les aciers et grés. Théorie du revenu. probablement aussi les fers présentent, vers 300 degrés, un maximum de fragilité et. de résistance à la rupture.' Nous avons donc examiné .cette région par la méthode du refroidissement, mais sans pouvoir y découvrir, non
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plus que pendant le chauffage, aucune anomalie qui dépassât la limite des erreurs d'expérience. Cela n'est vrai, bien entendu, que pour les métaux pris à l'état naturel. Car, si l'on part d'un .acier trempé, la chaleur latente de trempe doit se dégager à mesure que les effets de la trempe s'atténuent, et la marche du réchauffage après trempe doit présenter des accélérations caractéristiques. L'expérience confirme ces prévisions ; nous donnons (Pl. III) les courbes qui montrent le réchauffage de l'acier dur naturel ou trempé. Le dégagement de la chaleur de trempe commence, dans les conditions de l'essai, vers 200 degrés ; il présente un maximum autour de 350 degrés et se termine vers 520 degrés. Enfin, un dernier dégagement de chaleur se produit entre 660 et 680 degrés, c'est-à-dire très
près de la station connue a,,(*). (*) Il est certain que la forme des courbes changerait avec la vitesse du chauffage. Voir, à ce sujet, les importants travaux de MM. Barils et Strouhal, dont la liste suit:
Die thermoelektrische Stellung und das elektrische Leitungsvernaigen des Stahls in Ulm. Ablaing.igkeit von der Hartung.
C. Barils.
(Der physik.-mediein. Gesellschaft zu Würzburg am 1811/79 in Auszuge mitgetheilt. Wied. Ann., neue Folge, t. VU, p. 338, 1879)
Ueber Anlassen des Stahls und illessung seines IFirtezustandes. (Sep.-Abdr. ans den Verhandl. der phys.-med.
V. Strouhal und C. Barus.
Ges. eu Würzburg. N. F., t. XV, 1880.)
Ueber die Definition des Stahls au! Grundlage des elektrischen Verhaltens des Eisens bei wachsendem Kohlensto/fgehalt. (Abliandlung,en d. k. liamischer Gesellschaft der Wiss.; 6' série, t. XII, p. 1-25, 1883-84.)
C. Barus and V. Strouhal
The electrical and magnetic Properties
of the Iron-Carburels. (Bull. of the U. S. geological Survey, n° 14, 1885.)
Physical Properties of the Iron-Carburets. (Bull. of the IL S. geolu-
gical Survey, n' 35, 1886.)
The Viscosity of Steel and ils Relations to Tempe' (Amer. Journal of Science, XXXII et XXXIII, dec. 1886 et jan. 1887.) The Viscosity of Steel and ils Relations to Temperature. C. Barus. (Amer. Journ. of Se., XXXIV, July 1887.) The Relation between electrical Resistance C. Barus and V. Strouhal.
and Density, when varying with the Imper of Steel. (Washington Laboratory, Bull. 27.)