Annales des Mines (1888, série 8, volume 14)
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tU MONTE AMIATA (TOSCANE).
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près de Pian Castaniao. A. Pian Castaniao, les lames brillantes du diallage ont un tel éclat qu'elles ont fait donner à l'endroit le nom de Vena dell' Argento (la veine d'argent).
Au-dessous des couches à nummulites, on a des terrains qui, malgré l'absence de fossiles, ont été rapportés au crétacé. Ces terrains sont constitués par des calcaires gris clairs pleins de foraminifères microscopiques ou par des schistes et calcaires rouges très argileux.
En allant de haut en bas, on distingue les couches suivantes
1° Schistes rougeâtres à fucoïdes alternant avec des calcaires siliceux d'un gris clair. Dans ces calcaires, on trouve au microscope des foraminifères. 20 Schistes rouges argileux et calcaires rouges marneux.
3° Formation puissante de schistes rouges marneux en partie manganésifères et en partie jaspeux. À Terra Rossa, le manganèse formait de petites lentilles intercalées dans les schistes et a donné lieu à une exploitation à ciel ouvert.
Avec le manganèse on trouve aussi dans les schistes crétacés de minces lames interstratifiées d'un sulfure de cuivre noir avec du cuivre natif et du carbonate de cuivre résultant de l'oxydation du sulfure. La fig. 3, Pl. IV, montre quelles sont les positions respectives des divers terrains de Stribugliano à Arcidosso. La présence de lambeaux nummulitiques en écueils audessus du crétacé montre que toute la masse sédimentaire du Monte Amiata était submergée au commencement de la période éocène.
Pendant cette période ou à peu près, le terrain participa au soulèvement des Apennins, car le pliocène arrive en discordance de stratification sur les flancs de l'Amiata
s'élevant à 800 mètres à l'est et à 600 mètres au plus à l'ouest.
Ainsi, le terrain, complètement émergé pendant la pé-