Annales des Mines (1888, série 8, volume 14)
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NOTE SUR LES GÎTES DE MERCURE
souterrains, se font notamment remarquer par leur intelligence naturelle. Tous les employés des mines sont payés à la journée de travail qui est de douze heures avec des repos pour les repas. Les prix des journées de travail sont les sui. vants : Mineurs Manoeuvres Boiseurs Voituriers Femmes
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DU MONTE AML1TA (TOSCANE).
.
lf,50
comprises. Il est difficile toutefois de fixer le prix de revient d'une tonne de minerai, ce prix dépendant essentiellement de l'importance des travaux d'aménagement et des travaux dans le stérile.
Prix de revient. Donnons d'abord les frais spéciaux du traitement aux cornues d'une tonne de minerai 3,00
Main-d'oeuvre (ijournée,50)
1 ,30
Chaux vive (100 kilogr ) Bois de chauffage (1.000 kilogr.). .
2 ,00 2 ,00 0 ,60
Total
Il est alloué à chaque mineur O,20 par jour pour de sa lampe. Ces salaires, qui semblent très faibles à première vue, l'huile
suffisent néanmoins largement à satisfaire les besoins des ouvriers. Par cela même, en effet, que la région do
.
.
.
10 ,00 10 ,00
23',00
soit 0,08 par kilogramme de mercure pour un minerai à 30p. 100. Nous pouvons aussi calculer approximativement le prix de revient réel pour l'année 1885. Le calcul suivant s'applique à l'ensemble des deux mines de Siele et du Cornacchino
et n'a
En 1885, on a produit 237 tonnes de mercure. On a
qu'un commerce restreint, les produits qu'elle pourrait exporter : bois, châtaignes, olives, etc., ont peu de va. leur sur place.
employé pendant toute l'année 340 ouvriers payés comme
Monte Amiata manque de voies de communication
il suit
60 femmes à 0f,60 240 hommes à 1f,50 40 hommes à 2f,00
Malgré l'éloignement de la Maremme, quelques cas de fièvre s'observent chaque année parmi les ouvriers. Ces
fièvres et les accidents dus aux vapeurs
mercurielles
sont les seules maladies qui aient une importance ciale. Disons enfin que quelques bandits, protégés par
litude des forêts (macchie), par l'insalubrité de
spé-
la so.
la
et la tolérance de la population, se montrent souvent dans le pays.
assez 111aremme
soit pour l'année, 142.800 francs de main-d'uvre ou 602 francs
tonne de mercure ou 0`,60 par kilogramme
En ajoutant O,20 pour les fournitures diverses telles que bois, huile, etc., et O,70 pour les frais généraux, on arriverait au prix maximum de l,50 pour le kilogramme
Le prix de vente est assez variable, et, pendant l'inMinerai.
o
La teneur des minerais étant en moyenne
de 30 p. 100 à Siele et de 2 P. 100 au Cornacchino, on conçoit que le prix de revient du mercure soit plus faible à Siele qu'au Cornacchino, bien que dans cette dernière mine toutes les opérations soient plus soignées et mie
surrection nxilicve, arliste en Espagne, l'exploitation étant arré-
csuurrrreeTncotcle
tee à Almaden, le mercure s'est vendu jusqu'à 24 francs le kilogramme. En somme, on constate plutôt une baisse
continue du cours et cette baisse est due moins à la con-
se foutentre elles les mines, qu'aux soins 1s8. 9