Annales des Mines (1888, série 8, volume 14)
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ET LES PÉTROLES DE SLOBODA (GALICIE).
NOTE SUR L'OZOKÉRITE DE BORYSLAW
Parmi les couches de Sloboda, les grès sont les seuls qui, se soient imprégnés, et encore d'une façon bien
une série d'alternances de schistes et de grès. Les schistes
sont rouges ou verts et plus ou moins marneux, et les grès parfois très durs sont quelquefois à petits grains, niais le plus souvent à gros grains. La direction des couches est toujours heure 20-21, et leur pendage assez fortement incliné vers le sud-ouest.
Distribution de l'huile. Fractures et couches imprégnées. Pour étudier la distribution de l'huile minérale, il y a lieu de rechercher 1° Les couches qui ont pu servir de réceptacle pour les émanations hydrocarburées, couches plus ou moins perméables, telles que grès, sables ou calcaires fissurés; 2° Les failles par lesquelles sont venues ces émanations. La considération des gisements d'ozokérite vient singulièrement faciliter ce double problème. On doit, en
effet, prévoir que le mode de gisement du pétrole Sloboda est identique au mode de gisement de l'ozokérite à Boryslaw, à Starunia et à Dwiniacz, et que les terrains y sont recoupés non seulement par des paraclases, fractures génératrices des émanations hydrocarburées, mais
encore par un grand nombre de fissures secondaires, diaclases et leptoclases, qui ont servi à étendre au loin l'imprégnation des roches perméables. Le pétrole ne sera donc pas concentré exclusivement au voisinage des failles génératrices ; mais, conduit prin-
cipalement par les diaclases et par les diastromes ou fissures interstratifiées, il saturera toute une région. On constate, en effet, qu'à Sloboda comme à Boryslaw, dans un rectangle assez bien déterminé, tous les puits ou sondages qui atteignent la profondeur voulue sont productifs. L'expérience a vite fait de déterminer cette zone productive par quelques sondages, et on est alors sûr d'arriver à un résultat heureux dans le périmètre qui la détermine.
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'inégale
suivant la nature de ces grès. En fait, les
sondages semblent accuser, jusqu'à la profondeur de 300 mètres, trois niveaux pétrolifères réellement exploi-
tables.
L'inclinaison des couches, jointe à la forte déclivité du , sol, fait varier suivant les points les coupes géologiques fournies par les sondages ; ces coupes ont d'ailleurs été rarement relevées. Nous citerons seulement celle relevée .
dans un puits de 245 mètres de profondeur. Ce puits a traversé successivement mètres
Alternances de schistes verts et rouges Alternances de petits lits de schistes et de grès.
85,00
Schistes durs
18,75. 45,00 2,50 10,25
Grès durs formant un niveau pétrolifère Schistes Grès durs
Alternances de bancs de 4 à 40 mètres de grès et 51,87 de marnes. Grès formant un second niveau pétrolifère plus 44,38 important que le premier
Quant aux failles principales, elles sont loin encore d'être déterminées d'une manière Certaine. Leur direction constante est heure 20-21, mais pour trouver un point de l'une d'elles on est obligé de s'en remettre à peu près au
hasard. En fait, on peut admettre que les puits les plus productifs sont au voisinage immédiat des fractures les plus importantes, car celles-ci déterminent évidemment en plan les lignes de plus grande productivité. Dans une région déjà explorée par quelques sondages, on obtient donc approximativement les lignes de meilleur
emplacement, en traçant par les puits les plus productifs des lignes parallèles à la direction heure 20-21. Après avoir foncé les premiers puits au voisinage de