Annales des Mines (1888, série 8, volume 14)
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COMMISSION DES SUBSTANCES EXPLOSIVES.
EMPLOI DES EXPLOSIFS EN PRÉSENCE DU GRISOU. 215
chargée de l'étude des questions se rattachant à l'usage des explosifs dans les milles à grisou.
aussi parfaitement définies que possible et de conduire nos recherches comme une étude scientifique. Nous espérions ainsi nous rendre compte des anomalies qu'avaient signalées les expériences prussiennes, et même pouvoir formuler quelques lois dont les conséquences seraient immédiatement applicables à la pratique.
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Dès ses premières séances, cette
Commission jugea
nécessaire de reprendre les expériences de la Commission
prussienne. Après une entente entre MM. les -Ministres de la guerre et des travaux publics, il fut décidé que la Commission des substances explosives, instituée près du ministère de la guerre, serait chargée de cette étude expérimentale. MM. IVIallard, Aguillon et Le Chatelier lui furent, à cet effet, adjoints temporairement. La Commission des substances explosives, dans sa
PLAN D'ENSEMBLE Eelelle de o'fooz5
séance du 31 mars 1887, désigna une Sous-Commission; dont nous avons fait connaître la composition, pour procéder aux recherches nécessaires. Dès le 4 avril, cette Sous-Commission arrêta le programme des expériences qui furent continuées sans interruption, et dont on va faire connaître les résultats.
CHAPITRE I. DESCRIPTION DES APPAREILS ET DES PROCÉDÉS D'EXPÉRIMENTATION.
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Légende.
Les recherches de la Commission prussienne avaiellt été faites en se rapprochant le plus possible des conditions de la pratique. Il y aurait eu peu d'intérêt à les répéter en suivant les mêmes errements. Nous primes le parti d'observer dans des conditions MM. Mallard, inspecteur général des mines; Lorieux, inspecteur général des mines; Aguillon, ingénieur en chef des mines; Le Chatelier, ingénieur des mines, secrétaire.
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expérùnentat...r.s.
Fig. 1.
Plan général de l'installation.
N'ayant pas à notre disposition de source de grisou naturel, nous devions avoir recours au formène fabriqué artificiellement, et nous avons employé le procédé le plus commode, c'est-à-dire l'action deIla chaleur sur un mélange d'acétate de soude et de chaux sodée.