Annales des Mines (1888, série 8, volume 14)
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que dans le tuyau de sortie S. L'excès de pression dû à la hauteur de saumure permet des surélévations de température variant de 10,5 à 5 degrés du haut en bas des tubes. Il y a donc là une perte de chute très importante et, en fait, le coefficient de convection apparent, calculé sur la chute entière de 8 à 10 degrés, n'est que de 4 calories environ. 30 Il y a lieu de présumer qu'il se produit dans les tubes une volatilisation partielle, grâce à laquelle une circulation s'y établit pendant que le courant inverse existe dans le gros tuyau central I. La vapeur formée est, il est vrai, absorbée dans la partie supérieure, mais il n'en résulte pas moins une plus grande facilité pour le dépôt de la croûte de gypse et de sel. Il est probable qu'on améliorerait beaucoup le fonc-
tionnement du calorifère en réunissant le tuyau P au tuyau central I de manière à forcer toute la saumure à descendre au fond et à remonter ensuite par les tubes
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POUR L'EXTRACTION DU SEL.
ÉTUDE SUR LES APPAREILS PICCARD
Il serait encore préférable de cloisonner les parties inférieure et supérieure du calorifère pour faire communiquer les tubes entre eux par groupes, de 40 par exemple, et alternativement, de manière à constituer un serpentin où la saumure serait obligée de circuler avec une vitesse importante, 0m,10 par seconde, par exemple. Le coefficient de convection serait alors égal à plus de 20 calories (voir p. 388) et le coefficient de transmissiofi serait porté à 20 calories au commencement des campagnes et à près de 2 calories à la fin. Cette disposition est repré-
sentée par la fig. 7, Pl. VI. Une cloison aa, en haut, et une autre bb, en bas, forcent le liquide à circuler en S, comme le représentent les flèches.
Le réchauffeur est un récipient en tôle contenant des tubes verticaux dans lesquels circule l'eau salée, et autour desquels se trouve l'eau de condensation. Un robinet à flotteur y maintient le niveau constant. La saumure, qui y entre à une température voiRéchauffeur.
avec une vitesse moyenne de 7 millimètres par seconde. Le coefficient de convection serait ainsi de 8 calories au
sine de 10 degrés, en sort, à 90 degrés environ, pour aller
lieu de 4, ce qui aurait pour conséquence de porter le coefficient de transmission à 8 calories au lieu de 4 au commencement des campagnes et à 1,6 au lieu de 1,33 à la fin. D'autre part, la température moyenne dans les
glage.
tubes serait égale à la moyenne des températures dans les tuyaux P et S, d'entrée et de sortie, et on gagnerait ainsi
4 ou 5 degrés. Il résulterait de ces deux améliorations que la pression de la vapeur comprimée, au lieu de varier de 1,8 à 2,5 atmosphères du commencement à la fin des campagnes, ne varierait plus que de 1,4 à 2 atmosphères dans les mômes conditions de marche, et l'économie réa-
lisée sur le travail moteur serait d'au moins 20 p. 100. En outre, il ne se produirait pas de volatilisation prématurée dans les tubes et la croûte mauvaise conductrice s'épaissirait sans doute moins rapidement.
au vaporisateur par un tube muni d'un robinet de réLes compresseurs de Salies-du-Salat Compresseur. ont été fort bien étudiés. La coupe horizontale figurée Pl. VIII montre que la distribution s'y fait par un tiroir, dédoublé en deux coquilles A et A' pour réduire le frottement sur la glace, et mû par un excentrique calé sur l'arbre de couche avec un retard de 97 degrés sur la manivelle. La vapeur aspirée arrive par une tubulure supérieure dans l'espace DD' d'où elle peut s'introduire dans le cylindre par les lumières L et L' lorsque les coquilles le lui permettent. Après avoir été comprimée, elle sort du cylindre par des passages C, C' ménagés dans le tiroir au bout des coquilles, se rend dans la chambre ae refoulement et s'échappe par la tubulure inférieure MN. Les Passages xesCiCv: sont munis d'un grillage 00, venu de tonte Tome
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