Annales des Mines (1889, série 8, volume 15)
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NOTE SUR LA PRÉPARATION ET LE MONTAGE
DES TUBES A FUMÉE DE LOCOMOTIVES.
avec le matoir, dont l'extrémité présente la forme (3), on
jours dépasser le bord de la rivure du tube de 3 millimètres, cela facilite très souvent leur extraction.
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commence à refouler le métal contre le mandrin ; on
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termine le bourrelet et on le régularise avec le matoir (4)
Après avoir parlé de la pose des tubes, je n'ai plus que
dont la courbure varie avec le diamètre du tube sur
quelques mots à dire de leur extraction. Quand il y a
lequel on opère. On obtient ainsi une très bonne rivure et l'on n'a pas à craindre les criques qui se produiraient forcément avec la rivure par rabattement qui précède. L'emploi de viroles en acier pour consolider la rivure sur la plaque tubulaire du foyer n'est pas général à la
une virole, on commence par la fendre en bec-d'âne, sui-
compagnie du Nord. On ne les emploie que lors des réparations, soit sur la
demande du chauffeur, et alors uniquement pour les tubes qu'il désigne, soit quand une machine vient aux ateliers après un parcours assez long, bien qu'il n'y ait pas de réparation spécifiée pour les tubes. Comme toute machine qui sort des ateliers doit être en bon état à tous
les points de vue, on trouve avantageux de faire cette petite réparation, qui évite un second renvoi de la machine aux ateliers après un très court laps de temps. Les viroles que l'on emploie sont faites en acier embouti; elles ont toujours 38 millimètres de longueur et 2 millimètres 1/2 d'épaisseur. Elles sont un peu coniques
et présentent la même inclinaison 1/40 que les trous pratiqués dans les plaques tubulaires. On les désigne toujours par leur plus grand diamètre extérieur, qui est
doit employer des moufles pour l'extraire. Le montage des tubes est payé aux ouvriers de l'équipe à raison de Or,30 par tube, défalcation faite des tubes qui perdent aux essais. L'extraction se paye 0f,20. L'équipe -de trois hommes qui travaille actuellement aux ateliers de la Chapelle, peut monter une tubulure de 201 tubes en une journée et demie de travail et petit extraire envi-
ron 120 tubes par journée. Le salaire est partagé entre les trois ouvriers proportionnellement aux chiffres sui-
de 36"'m pour les tubes de 41
vant une de ses génératrices. Il est ensuite facile de la faire sortir. On dégage ensuite le tube sur la plaque du foyer, toujours avec le bec-d'âne, .de façon à lui donner la forme abc (fig. 19), les trois points a, b et c devant toujours correspondre aux parties de la plaque les plus épaisses et non aux parties étroites situées entre deux tubes. Comme par suite de la conicité des trous l'extraction est beaucoup plus facile à l'avant, on se contente de déformer le tube suivant le profil a' b' c' . Cela fait, on repousse avec un mandrin le tube par le foyer, et dès qu'il est dégage de quelques centimètres du côté de l'avant, il est en général très facile à extraire à bras. Ce n'est que s'il y a des dépôts de tartre trop épais que l'on
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vants
55
5,50
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pour le chef; pour le second ouvrier, qui peut au besoin remplacer le chef; 4,00 pour le troisième. 5,00
On a en plus toute une série de viroles intermédiaires pour les réparations, dont les diamètres varient par millimètre ou demi-millimètre depuis 35 millimètres jusqu'à 56 millimètres. On enfonce les viroles au marteau. Elles doivent tou-
Je donnerai enfin un exemple du prix de revient total d'une tubulure aux ateliers de P anis. Locomotive 2821-2911.