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EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE

DE SURETÉ DE M. DULAC.

soupape et les variations de la pression s'en trouve sen. siblement affectée ; nous croyons qu'on se trompera peu en admettant que les variations de pression sont connues

à 100 grammes près et les levées à deux dixièmes de millimètre près. Il ne faudrait pas attribuer aux chiffres des tableaux ci-dessous une exactitude supérieure. -

Nous avons dit que l'allure moyenne de la vaporisation

durant chaque essai devait avoir pour représentation numérique le poids de vapeur évacué par la soupape. On n'a pu, malheureusement, obtenir une précision satisfai-

sante à cet égard. D'abord, on ne disposait d'aucun moyen de distinguer l'eau entraînée de la vapeur proprement dite. Mais même la somme de ces deux évacuations n'a pu être l'objet que de mesures grossières. Deux mé-

détermination du poids de fluide disparu pendant l'essai, les calculs suivants

Dans la première méthode, on trouvait que le plan d'eau s'était abaissé d'une hauteur correspondant à un volume de h litres. Au début de l'essai, la chaudière avait contenu a litres d'eau et b litres de vapeur, sous une température où le kilogramme d'eau cubait y litres et le kilogramme de vapeur s litres. Au moment où l'on notait la dénivellation correspondant au volume h, la pression ayant varié, la température était devenue telle + iv et que les volumes spécifiques étaient y' As, et la chaudière contenait ah litres d'eau et b + h litres de vapeur. Le poids de fluide évacué était

(a

a+ b

thodes ont été, dans la plupart des expériences, employées simultanément l'une consistait à mesurer de combien, entre le commencement et la fin de l'essai, l'eau s'était abaissée dans le tube indicateur en verre, et à en déduire eu égard aux dimensions de la chaudière, la quantité de l'eau disparue ; l'autre consistait à réta-

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h

b

s + às

àv

s

v

blir après la fin de l'essai la hauteur initiale de l'eau dans le tube en verre, au moyen d'un petit cheval alimentaire puisant l'eau dans une bâche de dimensions connues, et à en déduire, eu égard à l'abaissement de l'eau dans la bâche, la quantité de l'eau injectée. Ces méthodes reposaient toutes deux sur l'observation des hauteurs de l'eau dans le tube en verre, qui n'est pas susceptible d'une grande précision; et elles n'étaient même pas entièrement indépendantes l'une de l'autre, puisqu'elles avaient pour point de départ commun la constatation, au moyen de ce tube, du niveau initial du liquide. Néanmoins elles étaient distinctes, dans leurs

autres éléments, et susceptibles, par suite, de servir l'une à l'autre de vérification partielle. Chacune d'elles aurait en théorie comporté, pour la

011

, n

a Au

às

,

n

s'

V'

Comme s est toujours beaucoup plus grand que y, on peut, eu égard à l'imperfection avec laquelle h est mesuré, négliger le second de ces deux quotients et prendre simplement pour poids approximatif du fluide évacué n

a àv V'

Dans la seconde méthode, soit j le nombre de kilogrammes d'eau injectés pour rétablir le niveau primitif. Au moment où l'on achève cette injection, il serait inexact de penser que ces kilogrammes d'eau ont pris la température générale correspondant à la pression du générateur ; on préfère admettre que le reste de l'eau est à cette tem-

pérature générale, mais que les j kilogrammes d'eau ré-

cemment injectés n'occupent encore que j litres. Au