Annales des Mines (1889, série 8, volume 16)
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DE SURETÉ DE M. DULAC.
EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE
face de chauffe égale, un diamètre d'autant plus petit que le timbre est plus élevé. Telles sont les principales notions ressortant des exp& riences ci-dessus. Elles sont de nature à fixer l'esprit sur
le degré d'intérêt qui s'attache à la recherche de sou. papes perfectionnées, donnant pour une minime surpression une plus ample ouverture eu égard à leur diamètre, spécialement aux pressions élevées. Ce pro. Exemple de diverses solutions proposées. blème a sollicité depuis longtemps la sagacité des inventeurs. M. Dulac a recueilli une collection de documents curieux à ce point de vue : c'est une série de 38 spécip« cations pour brevets, déposées au Patent Office d'Angleterre de 1854 à 1885. Sur ces 38 inventions ou soi-disant inventions (car plusieurs sont la répétition les unes des autres, et l'on n'entend entrer ici dans l'examen de l'originalité d'aucune d'elles), 30 présentent, explicitement ou implicitement, des dispositifs de nature à augmenter le débit pour une surpression donnée.
Ces trente dispositifs peuvent se ranger en quatre groupes Douze d'entre eux, parmi lesquels celui du brevet Hawthorn qui remonte à 1854, consistent en des soupapes à sièges doubles ou multiples, qui offrent, pour une levée donnée, un grand développement d'ouverture, et qui pr& sentent en même temps le caractère de soupapes différentielles, partiellement équilibrées par la vapeur, celle-ci n'ayant d'action effective pour produire le soulèvement
que sur une aire annulaire ou sur la différence
de deux
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des dispositifs décrits comme une complète impossibilité si l'on tient compte du jeu des dilatations.
2° Six de ces inventions comportent l'emploi d'une petite soupape auxiliaire, dont le soulèvement, dès qu'il se produit, a ou doit avoir pour effet de soulever en grand ou de décharger une soupape d'un diamètre supérieur. Dans la majorité des cas, la grande soupape est maintenue appliquée sur son siège, lorsque la petite est fermée, par la pression même de la vapeur.
3° Deux autres systèmes, applicables seulement aux soupapes à ressort, mettent à profit des liaisons mécaniques qui diminuent l'action du ressort ou restreignent simplement son accroissement à mesure que la soupape se lève.
4° Enfin, dix de ces inventions utilisent, pour contribuer à soulever le clapet, la vapeur même qui s'échappe, en la faisant agir soit sur un appendice de ce clapet, soit sur un appendice du siège et par réaction sur le clapet lui-même.
On peut disposer et profiler ces appendices de façons très diverses, en utilisant principalement soit la pression de la vapeur, soit l'impulsion de sa force vive, soit son frottement ; par là sont réalisées des compensations plus ou moins énergiques, plus ou moins pondérées. C'est l'application de ce principe qui donne les soupapes â gorge, ainsi appelées à cause de l'espace annulaire où s'exerce l'action supplémentaire de la vapeur : type auquel se rattachent notamment les appareils décrits ou figurés dans les spécifications de Th. Giles 1872, Cockburn 1873, Hallain 1873, Adams 1873, Rochford 1875 (*), et avec
aires inégales. En principe, on a ainsi des soupapes offrant une évacuation large en proportion de leur diamètre et plus
une netteté toute particulière dans la seconde spécifica-
encore en proportion du poids qui les charge;
(*) Dans cette spécification la soupape figurée est nettement à gorge, mais le texte est muet sur ce point et exclusivement relatif au mode de chargement par ressort direct.
mais la
difficulté de tenir étanche un même clapet sur plusieurs sièges, inhérente à ce système, apparait dans la plupart
tion Adams 1878.