Annales des Mines (1889, série 8, volume 16)
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EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE
DE SURETÉ DE M. DULAC.
Sur le pointeau repose un levier, chargé d'un poids selon la manière ordinaire à son extrémité libre. A l'autre extrémité, l'oscillation du levier se fait non sur goupille,
Expériences sur les soupapes Dulac. Des expériences ont été faites sur la chaudière CLIX de la Compagnie parisienne du Gaz, au moyen de trois soupapes
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mais sur couteau, afin de réduire les frottements au minimum.
Pour prévenir le danger que l'on peut redouter de ce mode d'articulation, c'est-à-dire pour empêcher que le levier puisse se séparer de la colonne d'appui au cas où le couteau viendrait accidentellement à quitter son encoche, les dispositions suivantes ont été adoptées. Le levier est à son extrémité d'attache percé d'un grand orifice cylindrique dont la génératrice inférieure porte le couteau, fait en acier. Les deux flasques du support, qui
embrassent cette extrémité du levier, portent ellesmêmes deux orifices circulaires placés en regard, mais d'un diamètre un peu inférieur. Un cylindre en acier, por-
tant à sa partie inférieure une entaille triangulaire, s'ajuste dans les orifices des flasques en passant avec jeu au travers de l'orifice du levier ; et c'est contre l'entaille de ce cylindre que le couteau d'acier porté par le levier vient appuyer son arête vive (*).
Enfin, l'on a figuré sur le dessin un petit amortisseur à air formé de deux cloches en bronze s'emboîtant et glissant l'une dans l'autre à frottement très doux ; la cloche inférieure est fixe, la cloche supérieure est rendue solidaire du levier à l'aide d'une petite bielle de suspen. sion. Ce petit appareil additionnel peut être ajouté à l'installation si l'on tient à amortir l'impulsion vive qui tent à se produire au début de la levée de la soupape, ainsi qu'il sera dit plus bas. (") Le levier n'est point guidé en dehors de cette articulation; son jeu est suffisamment assuré sans guidage, et la suppression de la fourche-guide ôte aux chauffeurs le moyen de calage le plus fréquent.
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Dulac, dont les diamètres étaient respectivement On1,0385,
0'1,0360 et O,0335, et dont les profils sont représentés par les fig. 3 à 5, Pl. IV. Celle de n,036 seule était proportionnée de la même manière que la soupape de O',046 qui vient d'être décrite ; les autres étaient différentes par les dimensions relatives de leurs parties, ainsi que les dessins le montrent. Toutes trois étaient d'ailleurs constituées conformément à la description qui vient d'être faite, à cela près que les ailettes n'étant pas autant prolongées vers le bas ni aussi lourdes, on avait dû, pour reporter en un point convenable le centre de gravité des clapets, adapter à leur partie inférieure des masselottes en plomb. De plus, l'amortisseur à air n'existait pas dans ces expériences.
L'installation était semblable à celle qui a été décrite à propos de la soupape Montupet toutefois, l'appareil en expérience n'était pas surmonté de la cheminée tronconique et déversait directement sa vapeur dans l'atmosphère de l'atelier. Le mode d'observation a été le même que pour les essais déjà décrits.
Série A. 26 mars 1889. Dans cette première série d'expériences, effectuées avec la soupape de 38min,5, les variations àv et 3,1e, n'ont pas été mesurées, de sorte que
ces variations ont dû être négligées dans le calcul des débits.