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Annales des Mines (1889, série 8, volume 16)

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DE SURETÉ DE 7s1. DULAC.

EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE

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régulation, très efficace d'ailleurs, est le résultat d'une succession de bouffées individuellement surabondantes. Or, il est à noter que le premier des essais ci-dessus (A. n° 1), fait avec la soupape Dulac de 38",5 à partir de la pression initiale de 3,250, rappelle un peu par la courbe des levées obtenues le jeu d'une soupape ordinaire, non point en ce qui concerne l'importance absolue de la levée, qui a été de près de O',010 sans que par suite la

LEVÉE

NUMÉROS

du tableau

A

.13

de l'essai 3

3

4

DÉBIT MOYEN

PRESSION

moyenne de la soupape

volume

initiale

5,60 6,31

92,3 103,1

1 3/4

3,40 3,90 3,89

76,3 77,5

en

4

5

78,0

Mais on ne voit plus s'accuser les autres phénomènes qui avaient été constatés sur les tableaux I et II. Si l'on excepte la première expérience du tableau B, l'accroissement maximum de pression dans les divers essais d'une même série varie peu, quelles que soient les variations de la pression initiale et du débit. La plus grande valeur

de cet accroissement de pression a été

Okg,590;

elle

s'est rencontrée dans deux essais au cours desquels le clapet de 0m,036 avait donné les importants débits moyens

de 925 et 1.082 kilogrammes, à partir des pressions initiales de 5 et 6 kilogrammes. Le plus grand débit moyen, 1232 kilogrammes, ne s'est accompagné que d'une surpression de 0kg,300, avec le clapet de 38'11'11,5 et la pression initiale de 3kg,250 Il faut noter que ces débits, Q25,

1.082 et 1.232 kilogrammes, correspondraient, si la vapeur évacuée était sèche, à des vaporisations de 27, 31 et 35 kilogrammes par mètre carré de surface de chauffe et par heure. Allure des courbes.

On peut dire, en un certain sens,

que le but visé par M. Dulac est de constituer une se

pape dont le fonctionnement soit intermédiaire entre celui de la soupape ordinaire, qui n'obéit à l'accroissement de pression qu'avec une paresse croissante, et celui

de la soupape Lethuillier-Pinel, où les causes retardatrices du soulèvement sont plus que compensées et où

la surpression dépassât Okg,400, mais en ce qui concerne l'allure de cette courbe, qui s'élève par une progression irrégulière, durant environ 8 minutes, jusqu'à l'ordonnée maximum pour laquelle un régime paraît à peu près réalisé 6, Pl. IV).

Au contraire, le dernier des essais (C n° 4), fait avec la soupape Dulac de 33",5, à partir de la pression de 6 kilogrammes et en ralentissant l'activité du foyer, donne une courbe qui se rapproche d'une manière frappante du diagramme d'une soupape Lethuillier-Pinel, ainsi que le montre la fig. 4, Pl. VI. Dans les conditions intermédiaires, les expériences n ° s 2 de la série A, 1 et 2 de la série B, 1 et 2 de la série C, sont celles qui donnent, comme les fig. 6 à 8 de la Pl. IV, 1 à 6 de la PI. -V et 1 à 4 de la Pl. VI le font voir, les courbes les plus satisfaisantes au point de vue du problème que M. Dulac s'est posé. On remarquera notamment la prompte et ample levée de la courbe À n° 2,

la régularité d'allure de la courbe B n° 2, et les festons délicats des courbes C n° 1 et C n° 2, qui dénotent évidemment une sensibilité poussée au maximum. Si l'on passe aux courbes n°5 3 et 4 de la série A; 3, 4 et 5 de la série B, on voit apparaître déjà une certaine exagération de l'action compensatrice qui conduit à des saillies de l'ordonnée au-dessus de la valeur qui correspondrait au régime. La soupape donne, dans chacun de ces essais, une bouffée surabondante. Ce qui en distingue