Annales des Mines (1889, série 8, volume 16)
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202 NOTE SUR LA FABRICATION ET LES PROPRIÉTÉS
-L'est le petit inconvénient de lui communiquer
une teinte
verdâtre qui disparaît à l'air. Mais à l'air il en est autre. ment très probablement.; peut-être le soufre intervient. il plus que l'alumine dans le fendillement. Au moins, polis
les laitiers très sulfureux, l'emploi de leurs ciments l'air doit mériter quelques réserves. Enfin, un dernier inconvénient des ciments de laitiers est, qu'après leur durcissement, ils semblent moins dur que les portlands et résistent moins bien à l'usure par frottement. Les mélanges gras cependant, depuis 1 à2 de sable pour 1 de ciment, sont suffisamment résistants pour être employés en dallages, et donnent des résultats satisfaisants si, par un travail convenable, on les assure
contre le fendillement en les malaxant avec très peu d'eau et les pilonnant fortement avec un pilon en bois garni de tôle pour empêcher le mortier de coller, d'après M. Henry, ou en y damant du gravier cassé à la surface, d'après M. Bosse, pour obtenir un béton qui, s'il est ré. gulier, n'a rien de désagréable à laLyue.. Les mélanges
qu'a partir de 75 degrés, la déshydratation des sels a largement compensé cet effet.
Les ciments de laitiers se conservent facilement sans et rien perdre de leurs qualités, d'après MM. Bosse de Larsen. Un ciment resté quinze mois dans un sac papier, dit M. Grosclaude, exposé par conséquent à toutes les variations de l'atmosphère, n'a donné à M. Larsen, des difpar rapport au ciment récemment fabriqué, que férences insignifiantes.
Un dernier élément à examiner est l'influence du travail de fabrication du mortier. M. Tetmajer la précise par une série
d'essais sur du ciment pur et du mortier nor-
mal 1 : 3 et gâchés : 1° avec la quantité d'eau nécessaire pour arriver à la consistance normale de la terre humide fraîchement remuée ; 2° dans un état d'humidité telle que
le malaxage devenait plus difficile par suite de l'eau in-
terposée; 30 à l'état fluide, tout battage étant impossible, les briquettes étaient coulées.
maigres et le ciment pur résistent moins bien à lu. sure.
POIDS
exposés qu'après leur prise. Une élévation de température au moins dans certaines limites, favorise leur durcissement, comme l'a constaté M. Tetmajer, comme Péta. blissent les résistances de la fig. 2, Pl. VIII. M. Tetmajer a tro.uvé que l'influence de l'étuvage à sec était maxima à la température de 75 degrés. Une carbonatation plus complète de la chaux par l'acide carbonique de l'étuve a dû jouer un rôle, d'après l'explication du savant profès, seur suisse. Il est probable aussi que l'élévation de température a activé les réactions et favorisé la formation et le durcissement des composés hydrauliques, mais
84 ouns
7 JOURS
210 JOURS
spécifique Compres Arrache- Compresdes Arrache- Compres- Arrache- Compres- Arrachesion ment sion ment briquettes ment sion ment sion
Après avoir ainsi constaté les inconvénients des ciments
de laitier, il est juste de reconnaître leurs qualités. Ils ne sont pas sensibles à la gelée, surtout s'ils n'y sont
203
DES CIMENTS DE LAITIER.
Sous 'eau :
ment pur. 25,00/0 d'eau. 1,90-1,99 id. 1,88-2,00 31.5 1,87-2,03 id. 33.0
17,0 19,4 19,0
27,0 31,4 28,6
138,3 168,4 153,7
270,1 319,4 266,3
32,1 33,8 33,1
451,0 513,3
311,2 328,1 280,8
21,3 28,6 28,7
297,5 331,8 308,7
288,3 238,7 189,8
37,0
321,9 267,5 195,5
434,7 450,0 430,6
32,0 36,5 33,1
4449
7 jours sous l'eau, le reste à l'air : 24,0
25,0 oie d'eau. 1,79-1,87 id. 1,19-1,85 31,5 38,0 1,74-1,90 id,
'23,4 27,9
o
314,3 322,5 293,9
24,9 21,0 20,9
nier normal.
Sous 'eau :
cim., 3 sable.
1,0% d'eau, 2,22-2,25 1,5 id. 2,17-2,22 84
id.
2,17-2,19
184 13,5 10,6
102,8 77,5 58,0
1
31,9 98,7 26,4
219,4 179,1 155,8
33,5 29,8 30,3
35,1
32,8
7 jours sous l'eau, le reste à l'air te 11,0 11,5 13,0
d'eau. 2,18-1,16 id, 2,03-246 id.
1,99-2,03
»
i 32,3 26,3 26,6
238,3 194,1 160,2
33,3 26,5 21,9
1
265,0 189,8 167,3
33,1 30,5
28,0
292,8 201,5 159,7