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Annales des Mines (1889, série 8, volume 16)

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232 LA GARANTIE D'INTÉRÊTS ET SON APPLICATION AN.',ÉES

EST

d'exploitation

OUEST

ORLÉANS

»

13.958.183 11.613.475 9.633 578

8.814.310 9.757.631 4.621.116 21.918.439 10.239.425 1.784.847 5.470.911 11.161.433 7.192.609 10.031.624 13.514.163 6.451.579 11.390.943

1871

1872 1873 187.1

1875 1876 1877 1878 1879 1880

160.953

1881 1882

au Mont.

»

1015

4.901.563 4.941.361 4.592.652 5.817.013 5.454.803 9.890.933 8.002.445 12.588.117 16.342.015 18.577.993 15.619.211 13.403.356 16.786 918 11.117871 15.779.755

.

ii

1.492.958

1.492

»

»

1.409.699

15.367.89

8.866 949 8.196.256

2.115.613 1.169.6M 28.667 266.802 1283118 2139,171 7.0.14.248 --230.068 1.722.095 21.9114% 13 243.937 41 059 2.499.072 31276.631 11.282.358 899.331 2.835.306 25.095.911 18.725.806 9.416.011 1.989.076 619105 7.710.144 276.781 1.860 979 27.536.48 9 973 645 5.602.359 1.094.827 31.043.7 15.554 108 2.317.024 1.450.681 41133. 17.430.102 2.193.352 1.889.132 51.25.32 7.438.725 4.336.9'25 1.516.295 36.103.76 11.048.987 3.341.781 1.841.733 39.667.16 13.888.261 4335.029 1.402.442 49.926. 6.877.500 2.816.895 1.287.357 31,b5139i 9.408.683 1.829.901 1.293.952 3970191

13.027-700 3.737.961 6.077.338 2.489.372

5.862.726

3.200.723

10.091.948 10.210.996 6.227.107 3.044.412 6.199.39

463.723

7.241.538 8.982.850 3.925.489 1.262.576 5.86191

Montant( qii de capital. 114.931.902(1) 189.809.288 166.653.527 31.387.328 27.327.158 la dette en 50.886.187 38.745.354 .. au ? intérêts. 35.703.649 8.083.915 31 déc. 1882

ou effectués

RHÔNE

MIDI

Cenis

1863 1861 3865 1866 1867 1868 1869 1870.

A L'EXÉCUTION DES TRAVAUX PUBLICS.

533.109.203

133.419.48

1

Tota1.1150.636.551

210.695.476 205.398.881

31.387.328 35.411.073 666.e.38

(1) 11 avait éte lait riquise à la compagnie de l'Est, après la guerre, de la partie de sa detlr. afférente aux lignes cédées à l'Allemagne.

Les chiffres relatifs aux exercices postérieurs à 1879, pour la ligne du Rhône au Mont-Cenis, sont des chiffres provisoires, la vérification des comptes ayant été arrêtée par des difficultés relatives au partage du trafic. Pour les Compagnies de l'Est, de l'Ouest, d'Orléans et du Midi, tous les chiffres sont ceux qui ont été arrêtés après vérification des comptes. Ceux des derniers exercices présentent, avec le montant des versements reçus

233

en fait par les Compagnies, de légères diver-

gences dont il a été tenu compte dans les conditions prévues aux conventions de 1883. Pour le montant total de la dette de ces quatre compagnies, nous avons donné, Don les chiffres résultant du compte-courant au 31 dé4

cembre 1882, mais ceux qui ont été arrêtés pour l'Est, l'Ouest et l'Orléans par les conventions, pour le Midi par l'arrêté du fer mars 1887, en tenant compte de certains reversements postérieurs à 1882. Les résultats, si favorables, des dernières années, étaient dus à un développement de trafic tout à fait exceptionnel; les recettes de toute nature, pour l'ensemble des réseaux français d'intérêt général, avaient passé de 946 millions . en 1879, à 1.061 millions en 1880, puis à 1.128 millions en 1882.

Il semblait à ce moment que l'exploitation des chemins de fer fût une mine d'or inépuisable ; beaucoup de membres du Parlement étaient d'avis que l'État ne devait pas hésiter à s'assurer par un rachat général, fût-ce au prix de sacrifices immédiats considérables, la possession des plus-values de recettes de l'avenir. Les hommes expérimentés représentaient, il est vrai, qu'on ne pouvait considérer un si extraordinaire élan de prospérité comme un phénomène durable, et qu'en calculant sur des plus-values moyennes de 1 ou 2 p. 100 par an, on s'exposerait à moins de déceptions ; mais tout le monde n'en considérait pas moins comme certain que le remboursement de la dette contractée envers l'État était très prochain pour la plupart des compagnies.

Conventions de 1883.

L'année 1883, en mar-

quant l'arrêt des plus-values à la fois dans le produit des impôts et dans les recettes des chemins de fer, sans faire

encore prévoir les déplorables résultats des exercices suivants, ramena l'opinion générale à des appréciations