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DE PLANS INCLINÉS AUTOMOTEURS.

NOTE SUR QUELQUES DÉTAILS

suivre dans les ouvrages didactiques ou dans les mémoires spéciaux, la marche progressive non seulement de l'emploi des fils d'acier, mais aussi des progrès dans la fabrication qui justifiaient cette extension. Gallon, en 1874, dans son Traité d'exploitation, en parle à peine, et comme d'un sujet sur lequel il n'a point à donner d'avis. Dans le rapport si complet de la Commission des câbles (Annales des mines, 60 livraison de 1881) M. Aguil-

lon, après avoir fait ressortir combien l'Allemagne et l'Angleterre nous ont devancés dans l'emploi de l'acier, formule les conditions qu'il convient d'imposer aux fils. Parmi ces conditions on voit que, au point de vue de la résistance à la rupture, on considère 120 kilogrammes comme un bon chiffre bien courant. 130 kilogrammes semble un maximum qu'on ne veut pas dépasser. C'est à ce chiffre de 120 kilogrammes que M. Sault (Bulletin de l'Industrie minérale, tome XI, p. 1035) déclare, en 1882, que dans les mines du Nord, du Pas-de-Calais et de la Belgique, on croit devoir s'arrêter, sacrifiant un surcroît de résistance possible à la flexibilité, à la ductilité. Quand

M. Haton de la Goupillière publie son Traité (2' vol.,. 1885), la confiance a fait un pas décisif; il déclare que l'avenir est à l'acier, mais la caractéristique de son emploi, dit-il, est le grand diamètre de l'enroulement. A ce moment c'est une question de sécurité dont on ne saurait s'affranchir; on aura pour les câbles d'extraction des, molettes de 4 mètres, de 6 mètres même de diamètre. En

général, pour les câbles d'extraction proprement dits, on pose le coefficient 2.000 à 2.100 fois le diamètre du fil élémentaire. Quatre ans plus tard nous voyons (Comptes

rendus mensuels de l'Industrie minérale, 4 mai 1889. Réunion de Saint-Étienne) qu'on paraît se trouver très bien maintenant de fils ayant, selon les diamètres, 130 à 170 kilogrammes de résistance à la rupture ; nous voyons aussi que des câbles de 9 à 10 millimètres de diamètre

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avoir plus de 0',8 ou en fils n° 5, lesquels ne peuvent

0mm,9, s'enroulent sur des bobines de 1 mètre de diapratiqué pour mètre. Étant donné un misage plus souple, de la inclinés intérieurs, le diamètre les câbles de plans bobine comparé à celui du fil n'a encore ici rien d'extraordinairement petit, bien que le rapport 2.000 de tout à l'heure tombe à 1.000. Mais on va beaucoup plus loin: il résulte en effet de renseignements qu'a bien voulu me fournir M. H. Voisin, ingénieur en chef de Roche-la-Molière et Firminy, que l'on n'hésite pas., dans sa compagnie, à employer des fils d'acier de 2 millimètres de diamètre (n° 13) dans la constitution de câbles ronds pour plans inclinés intérieurs avec poulie de 0'°',5O de diamètre; cela fait tomber à 250 le coefficient '2.000: Si hasardeux que cela puisse paraître au premier abord, que dire contre les résultats d'une expérience, si elle a lieu depuis un temps suffisamment prolongé? Là est la question.

Je remarque d'ailleurs que les conditions de réception imposées ne paraissent pas croître en difficulté à mesure

qu'on se donne plus de latitude quant aux diamètres

d'enroulement. Le contraire se comprendrait, mais enfin c'est un fait à constater. C'est ainsi que, si on demande aujourd'hui à Firminy 30 pliages alternatifs de 180 degrés chacun à un fil de 2 millimètres de diamètre avant rupture, tandis que, à Sarrebruck, on imposait en 1881 fil 9 pliages complets seulement, soit 18 alternatifs à un sensiblement le même (diamètre : 2",2. Aguillon, loc. cit., p. 447), on remarque que les pliages, à Sarrebruck, se font sur un congé de 5 millimètres de rayon, tandis

qu'a Firminy on plie les fils sur un congé de rayon

double (10 millimètres). Il y a là une compensation sérieuse. La fabrication est meilleure et l'on se montre plus hardi, voilà tout. Et parfois, quand cette hardiesse s'applique aux diamètres d'enroulement, cela peut être