Annales des Mines (1889, série 8, volume 16)
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L'INDUSTRIE DU CUIVRE
DANS LA RÉGION D'HUELVA.
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analogues un peu plus inclinées N.-0. S.-E. : gneiss DEUXIÈME PARTIE. GÉOLOGIE.
A. Constitution géologique de la région.
gris à Olivenza et Fregenal; silurien, cambrien et granite jusqu'à Hinojosa et Posoblanco, etc... allant rejoindre le silurien d'Almaden.
A l'Ouest, ces diverses bandes se continuent jusqu'en Portugal; à l'Est, elles sont 'nettement coupées par une ligne droite E.-N.-E.-0.-S.-0. allant d'Huelva à Séville, puis à Cordoue, en suivant à peu près la direction du Gua-
La géologie de la province d'Huelva a été récemment
dalquivir et marquant de la façon la plus régulière le
l'objet d'un travail important de M. Gonzalo y Tarin, Ingénieur en chef au corps des mines espagnol, travail dont malheureusement les parties qui nous seraient le
commencement du bassin tertiaire. Dans toute cette région très étendue, les terrains postérieurs au carbonifère ne sont représentés que par quel-
plus utiles en ce moment, celles qui concernent la pétrographie et les gisements métallifères ne sont pas encore parues. Nous emprunterons à cet ouvrage la plupart des faits dont nous allons essayer ici de tirer quelques conclusions, en y ajoutant seulement des renseignements per-
ques lambeaux miocènes et, pour trouver le trias ou le lias, il faut aller assez loin vers l'Ouest, en Portugal, où ces étages forment une bande très étroite le long des
sonnels pour les régions que nous avons pu parcourir nous-même, c'est-à-dire pour le voisinage des mines de
rains anciens sont entièrement plissés et renversés sous le miocène horizontal, on voit que nous avons là immédiatement la trace d'un grand mouvement postérieur au
San-Domingos, Tharsis et Rio-Tinto ou pour les chemins de Pomarao à San-Domingos, Tharsis et Rio-Tinto et de
là à Huelva. La province d'Huelva présente un exemple très net des plissements de direction Est-Ouest dont on retrouve la trace dans une grande partie de l'Espagne. Quand on examine la carte géologique de cette région (voir Pl. XI, fig. 1) et qu'on laisse de côté les terrains tertiaires ou quaternaires, on la voit formée de cinq bandes successives qui sont à partir du Nord 1° Le cambrien d'Encinarola, Cumbres et Arroyo ; 20 Le silurien; 3° Les gneiss et micaschistes d'Aracena ; 40 Le silurien; 50 Le carbonifère du culrn. Plus au Nord, on retrouverait une succession de bandes
côtes Sud et Ouest.
Si l'on tient compte dès lors de ce que tous les ter-
Win ayant fait émerger pour de longues périodes les provinces d'Huelva, de Badajoz et cl'Evora, mouvement sans doute à peu près contemporain de celui qui a ridé en France le Plateau central et le Morvan à l'époque dite hercynienne.
Ce que nous aurons à dire plus loin sur les roches éruptives nous aidera à préciser un peu les conditions de ce mouvement.
La carte et les coupes de M. Gonzalo y Tarin (t. I, Pl. II) semblent en outre mettre en évidence les quelques faits suivants : 1° Le cambrien paraît concordant avec les micaschistes comme il l'est dans toute l'Europe centrale et en prolonge sous le silurien les plissements. De ce qu'il est aujourd'hui localisé dans la partie Nord