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L'INDUSTRIE DU CUIVRE

la composition, tout au plus pourrait-on considérer comme de même nature les bandes perpendiculaires à la direction du filon. Le filon, principalement composé de pyrite de fer, con-

tient, comme nous l'avons dit, accessoirement des sulfures de métaux divers : en particulier de 1 à 4 p. 100 de cuivre disséminé dans la masse ; il est arrivé tout naturellement dans la cristallisation que ces métaux, outre leur

répartition générale dans toute l'étendue de la pyrite, se sont concentrés suivant certaines veines dans lesquelles il faudrait se garder, à notre avis, de voir des filons postérieurs (*) : veines de phillipsite et negrillo, par exemple, que les Romains ont soigneusement suivies par d'étroites

galeries ; veines de galène et blende, rares, semble-t-il, ici, mais très nettes à Rio-Tinto. Enfin, postérieurement à la formation du gîte, des influences diverses ont agi sur lui. D'abord des actions mécaniques. Les traces de mouvements postérieurs se retrouvent dans des plans de glissement très visibles au milieu de la pyrite, et suivant lesquels celle-ci est polie comme une glace. Souvent, dans

ces fissures mêmes des joints, il a cristallisé des plaquettes étroites de quartz. Puis les actions superficielles ont joué leur rôle. On doit, croyons-nous, en voir un effet dans la présence, au milieu d'une boue qui emplit certaines fissures, de remarquables cristaux d'anglésite qui atteignent parfois deux centimètres (**). (*) Cependant, en certains gisements, comme à Confessionario, on a cru remarquer, ce qui est possible, que ces métaux correspondaient à la dernière phase des émanations. Peut-être aussi y a-t-il eu concentration par sécrétion dans des fentes? (0") M. Lacroix a bien voulu étudier quelques-uns de ces cris-

taux rapportés par nous, et nous communique à leur sujet la note suivante: L'anglésite de San-Domingo est remarquable par la shnpli-

DANS LA RÉGION D'HUELVA.

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Un peu de gypse s'est également déposé en profondeur par l'action très simple des sulfates sur la calcite. Mais le phénomène le plus remarquable d'action postérieure des eaux est la formation au-dessus de chacun des filons de pyrite de la région d'un énorme chapeau de cité de ses formes et sa belle couleur jaune. Les cristaux adhérents à la pyrite se sont en général librement développés et présentent fréquemment leurs deux extrémités. La forme la plus commune est le prisme m accompagné de la base p. Un fragment de cristal allongé suivant la zone ph' présentait en outre très développée la face ce. Malgré leur belle apparence, les faces donnent de mauvaises mesures au goniomètre à cause .de nombreuses figures de corrosion et surfaces ondulées qui y sont fréquentes.

MM (sur h') = 103°,45'. pin

1410 environ (goniomètre d'application). « Les cristaux sont tantôt allongés suivant la zone higi, tantôt aplatis suivant la base. Ceux de cette dernière forme rappellent les cristaux bien connus de barytine.

Les cristaux sont tantôt transparents, tantôt opaques. Leur couleur dans le premier cas est jaune madère, dans le second cas jaune de cire plus ou moins rougeâtre. « L'examen des cristaux transparents fait voir que très souvent le cristal présente des bandes parallèles à la base et offrant des couleurs différentes, les unes jaune-foncé, les autres incolores. Dans d'autres échantillons, les cristaux sont formés d'enveloppes concentriques offrant ces mêmes variations de couleur. Il n'est pas rare de trouver un cristal opaque au centre, dont les faces pna sont recouvertes d'une zone transparente. Parfois l'in-

verse a lieu. L'examen de lames épaisses permet de se rendre compte de ces différents modes de distribution du pigment et de constater en outre que le minéral n'est pas polychroïque. « Les clivages p et m ne sont pas faciles, mais ils sont cependant distincts. Le plan des axes optiques est parallèle à g'. La, bissectrice est positive et perpendiculaire à h'. L'angle vrai des angles optiques (2V) déduit de la mesure de l'angle dans l'huile. est de 66 degrés environ pour les rayons jaunes. Cette mesure ne s'est pas faite avec une grande précision à cause de l'interposition dans le cristal mesuré de petites lamelles du même minéral différemment orientées. La dispersion est p < y. Toutes les propriétés chimiques de l'anglésite normale peuvent se con-