Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
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126
DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT BELGE.
SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION tn
rn
1886
g
2
0-
P
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c.,
2 ;à' 8 0
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Q
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P-.
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Il faut attribuer cet écart au peu de longueur des lignes et embranchements de l'État belge, ce qui nécessite des
tn .1
g 0 04
'
ENSEMBLE
s
126.230 17.904.002 321.072 17.469.779
Parcours utile
4.47.302 35.548.591
174.810
18 915 601
16.885.668
7.649 402.975 10.665 664.929 11.866
397.387 1.054.304
2.491.233
4.823.777
1 098 084
3.942.924
4.968.443 10.009451
-.............. .
Circulation i Locomotives à vide.. . Voitures à vapeur Manoeuvres S Locomotives et réserve. Voitures à vapeur. .
Parcours pour service Ensemble
409.219 1.597.762 10.665 7.979.939 11.866
140.483
»
,......_,
..,..........
5.415.745 45.558.01-2
Voici d'un autre côté les unités-kilometres (voyageurkilomètre ou tonne-kilomètre) et les unités-kilomètres brutes effectuées par les locomotives TONNES-
UNITÉS-
NATURE DES TRAINS
KILOMÈTRES
UNITÉS- TONNES- TONNESKILOM. BRUTES KIL 0M.
par locomo-
par
brutes PP.
kilom.
locomotive
1.029.776.000 2.1.17.063.880 Voyageurs. Marchandises et mixtes. 1.622.608.250 4.548.448.800
56,1
119,3
2,07
93,2
259,5
2,80
Totaux et moyennes. . . 2.652.384.250 6.695.512.680
74,7
.188,6
2,50
KILOMÈTRES
brutes
tive-
VIII. DÉTAILS DE CONSTRUCTION DES LOCOMOTIVES.
Le corps cylindrique et l'enveloppe extérieure du foyer se font exclusivement en tôle de fer n° 4, sauf dans les parties Matériaux employés pour les chaudières.
4.183
19.313.685 20.828.612
formations et remaniements de trains en plus grand nombre.
949.374 Remorquant des trains de voyag. 16.828.398 de marchandises et mixtes. 1.212.393 15.936.314 174.810 Voitures à vapeur
Remorquant des trains de route.
127
unité-
kilout
Les unités-kilomètres relatives aux trains de route et aux manoeuvres ne sont pas comprises dans les chiffres ci-dessus.
Les parcours pour service Parcours pour service. des machines de toutes classes, se sont élevés aux 2/7 des parcours utiles, et à 28 p. 100 des parcours totaux. Sur le P.-L.-M., le chiffre analogue n'est que de 10 p. 100.
embouties, pour lesquelles on emploie la tôle n° 5. La tôle n° 4 doit présenter une résistance à la rupture d'au moins 33 kilogrammes par millimètre carré dans le sens du laminage et 28 kilogrammes dans le sens perpendiculaire au laminage, avec des allongements minimum correspondants de 9 et de 5 p. 100. La tôle n° 5 supporte 35 kilogrammes dans le sens du laminage avec un allongement de 13 p. 100.
Pour apprécier les charges que l'on fait, dans la pratique, supporter à ces tôles, servons-nous de la formule du chemin de fer de Lyon : R = 2
Dn 2) '
où D est le dia-
mètre du corps cylindrique en décimètres, e son épaisseur en millimètres et n le timbre en kilogrammes par centi-
mètre carré. L'épaisseur des tôles est de 13 millimètres
pour les chaudières timbrées à 8 kilogrammes, et de 14 millimètres pour les chaudières timbrées à 10 kilogrammes. La charge du métal varie donc de 41%500 à 6 kilogrammes par millimètre carré, ce dernier nombre étant près d'être atteint dans les machines les plus récentes. C'est environ 1/3 de moins que les charges auxquelles on fait, en Amérique, travailler les tôles d'acier généralement .employées pour la construction des chaudières. Ce fait n'a rien que de très naturel, vu la résis-