Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
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LES CHEMINS DE FER DÉPARTEMENTAUX.
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LES CHEMINS DE FER DÉPARTEMENTA.UX.
département trouvera à l'emcomparer le taux auquel le prunter, avec celui qu'un concessionnaire quelconque devra subir. Le crédit du département est au moins égal auquel la plupart des au crédit des grandes compagnies recourir. Plus de demandeurs en concession rêvent de commissions, d'ailleurs, plus de ce que l'on est convenu d'appeler, par euphémisme, les faux frais de constitution il en de l'affaire. Tout ce que le département dépensera, que cela a été saura l'emploi exact, il aura la certitude employé en travaux. Il n'est pas besoin de demander s'il peut l'avoir aujourd'hui.
Il parait donc bien certain, en tout état de cause,
assimilable dans que la charge du capital (complètement d'actions) sera moindre ce cas à un capital exclusivement construit par le département, que dans si le chemin est tout, or, tout est là ou presque tout autre combinaison ; capital (surtout et c'est dans l'exagération des charges du l'orisi les obligations y jouent un rôle important) qu'est gine de la stérilité de tant d'affaires destinées à péricliter toujours pour tomber finalement à la charge des départements et de l'État.
Concours des grandes Compagnies. Dans cet ordre d'idées, et toujours, bien entendu, dans l'hypothèse qu'il s'agit non d'ambitieux réseaux se proposant de faire con-
vivre de currence aux grandes artères existantes et de lignes vérice qu'ils essaieront de leur enlever, mais de vie à des tablement d'intérêt local, faites pour donner la aux régions intéressantes et délaissées, en les reliant grandes artères déjà existantes, constituant de levrais déaffluents de ces artères, il n'est pas possible que partement ne trouve pas dans les grandes Compagnies élé' qui les exploitent et recevront ainsi de nouveaux ments de trafic, une aide et un concours. à Le grand réseau accepterait, sans doute, de prendre
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sa charge une partie plus ou moins grande des dépenses d'établissement des gares de jonctions et c'est là une dépense ordinairement importante. Si le département ne veut se charger que d'une partie du travail de construction, de l'acquisition des terrains qu'il peut faire à de meilleures conditions que qui que ce soit, de l'infrastructure de la voie, de la construction des bâtiments, la grande compagnie se mettra, sans doute, à sa disposition pour exécuter, au prix coûtant, les travaux de ballastage et de pose de voie qu'elle peut faire dans de meilleures conditions que les ingénieurs locaux moins familiarisés avec ces sortes de travaux. Elle pourra fournir au prix de revient les objets ou matières de sa consommation dont le département aura besoin. Voilà pour le premier établissement.
Système proposé pour l'Exploitation. En ce qui concerne maintenant l'exploitation, propriétaire dès à présent de sa ligne, n'ayant plus à se préoccuper que de traiter avec une société d'exploitation, le département trouvera dans cette situation une liberté d'allures qui a bien son prix. Lié avec son fermier par un traité facilement résiliable au besoin, il pourra, à toute époque, sans les formalités prévues au cahier des charges, c'est vrai, mais plus ou moins faciles d'application, reprendre possession de sa ligne, la confier à un autre exploitant si le premier lui donne des sujets fondés de plainte, au lieu de se trouver rivé à lui pour 99 ans comme dans l'état actuel des choses. Ce n'est pas un des moindres avantages de la combinaison que nous préconisons.
Concours des grandes Compagnies. Cette exploitation, il n'y a pas lieu de songer, pour les raisons que nous
avons exposées au début de cette étude, à la confier à la grande compagnie ; mais celle-ci peut ne pas y rester in-