Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
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LES EAUX MINÉRALES DE CRANSAC.
LES EAUX MINÉRALES DE CRAN SA C.
284
EAUX
EAU
adressées
adressées
par M. Frau
par la régie des
adressée par
EAUX
ÉLÉMENTS DOSÉS
aciéries d'Aubin M"Galtié
communs. Les carbonates y font presque entièrement défaut. Les sulfates, au contraire, y sont en quantité
EAUX
EAUX.
adressées
adressées par 31. Roque
par M. Albagnac
Source Source Source Source Source Source Source du du Euphrasie Fraysse Fraysse Valette Galtié liante Basse Roques Galtié n° n° Source
Acide carbonique. . Acide sulfurique Acide chlorhydrique. Acide azotique. Silice Alumine
.
.
Sesquioxyde de fer. . . Protoxyde de mangan Chaux Magnésie Soude. Potasse Lithine
gr.
traces
0,0210 0,0000 0,0010 0,0009 0,4380 0,1010 0,0110 0,0130
0,0062 0,0000 0,0010 0,0018 0,2510 0,1610 0,0331 0,0107
traces
traces
traces
traces
0,0915 0,1150 0,0147 0,0135 0,0056 0,0110 traces traces traces
1,2006 1,196
1,3311 1,178
1,3601
1,250
2,7068 2,800
1,2303 0,847
0,7350 0,0129 0,1460
1,4858 1,331
0,0121
gr. 0,0180 0,6060 0,0289 0,1770 0,0032
qtue
gr. gr. 0,0056 traces teuti 0,3930 1,5220 orpe 0,0173 0,0390
gr. 0,0140 0,2670 0,0648 0,3660 0,0300 0,0000 0,0010 0,0009 0,2920 0,0998 0,0552 0,0096
traces
Total Extraits à 2000
gr. 0,0088 0,6760 0,0389
gr. gr. 0,0000 0,0000 0 4580 1,5740 0,0485 0,0160 0,2848 0,0920 0,0250 0,0160 0 0'260 0,0840 0,0007 0,0035 0,0059 0,0729 01639 0,2870 0,1405 0,4371 0,0412, 0,0143 0 1663 0,0800
0,0063 0,0032
0,0160
0,1111
0,0620
0,(12)
0,0000 0,0010
0,0000
0,0093
0,301
0,0010
races
Ira
très faibl.
absence
0,0288
0,01
0,3160
0,1540
0,1170
0,10
0,1490 0,0215 0,0075
0,6912
0,724
0,0:0
tau
>2,5666 1,15
2,603
Ces résultats peuvent être groupés de la manière suivante : 0,0062 0,0144
mon 0,0032
0,0620
0,01
0,0093
traces
Ira
0,5950
0,3604
1,0850
0,
140, S03.
04215 min 0,2994
0,8959 0,3120
0,0315 0,5219
msao omm 0,2743
1,2160
A1903, 3 S03 Fe203, 3 SO3
0,0087
0,2790
0,0000 0,0025
0,0000 0,0025
0,0000 0,0025
0,0300
0,0087
0,0000 0,0025
0,0000
0,0017
0,0025
traces
04550 mom mon cem
tracm
absence
0,0610
0.0I
005e traces
0,0380
0,
MnO, SO3 ... CaO, Az05 ..
0,0240
m000 0,0000
0,0300 0,0720
02757
0,1156
0,0250
Silice CaO, 2 CO2 CaO, SO3
.. ..
0,0460 0,6910
omn 0,0000
0,5380
traces
0,2020
traces
KO, Az05 ...
exm 04720
040160
e778
0ffl26
00464
traces
offlos 0027 0,1041 offlos traces traces traces
0,0226
Na Cl Li Cl.
traces
traces
1 3210
2,6960
1,1813
1,1903
I 1,3251
Total
0,0270
1,1863
0,0119 0,0300 0,0278 0,02.50 traces traces 0,6896
2,5390
On peut remarquer que, malgré la diversité de leur minéralisation, qui doit être attribuée à celle des terrains traversés, toutes ces sources ont des caractères
285
0,
0,
Ira
dominante.
La présence des sulfates s'explique aisément comme conséquence de -la décomposition des pyrites de fer contenues dans la houille et dans les schistes houillers lavés par les eaux météoriques. Quant au fer des pyrites, il ne se retrouve dans les sources qu'en proportion minime; la majeure partie a dû être peroxydée et rester sous forme
de composés insolubles ou être remplacée par d'autres bases pendant la filtration des eaux à travers des calcaires dolomitiques et un peu manganésifères. Aussi trouve-t-on dans toutes ces eaux des proportions importantes de sulfates de chaux et de magnésie et dans quelques-unes des proportions très notables de sulfates de manganèse et d'alumine. Toutes les sources contiennent des nitrates et ces sels, très rares dans les sources minérales d'origine profonde,
se trouvent ici dans des proportions parfois remarquablement élevées. La cause en paraît devoir être cherchée dans la transformation de l'azote primitivement contenu dans la houille : la chaleur dégagée par les incendies souterrains peut avoir donné naissance à des sels ammoniacaux, qui ont vraisemblablement subi, dans' les parties du sol perméables à l'air, la fermentation nitrique, que MM. Schloesing et Müntz ont si bien analysée dans le sol végétal. Dans tous les cas, on peut considérer la présence des nitrates dans les eaux de Cransac comme un indice certain de leur origine superficielle. La présence de chlorure de sodium peut avoir ici une
autre cause que dans les eaux minérales profondes ; M. Rateau a remarqué que les vapeurs, qui s'échappent encore aujourd'hui des terrains en feu, contiennent des chlorures ou de l'acide chlorhydrique libre ; le rappro-
chement des deux faits tend à faire penser que les