Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
Page : Image 177
Révision de 1 mai 2015 20:28:12, edited by 194.214.158.55
332 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES
mouvement de l'axe p, un déplacement vertical de haut en bas, sans être en contact avec la bande de papier. A
ce moment, l'axe p s'engage entre deux dents des roues o qui passent, l'une entre la partie p' et la saillie u, l'autre entre la même saillie et la partie p". Les roues e sont dès lors entraînées ; elles avancent d'une dent, et la bande B qu'elles conduisent, se déplace d'une quantité
égale à la distance de deux amorces consécutives. Il arrive toutefois un moment où la saillie u abandonne l'épaulement inférieur du frotteur q, et celui-ci, cédant alors à l'action du ressort 1, subit : 10 un déplacement latéral qui applique l'extrémité g, contre la bande de papier ; 2° un déplacement vertical qui produit le frottement d'où résulte l'inflammation. On a d'ailleurs soin de
fendre l'amorce en son milieu afin d'éviter qu'elle ne
vienne à s'arracher du papier sans s'enflammer. La flamme ainsi obtenue est assez longue pour enflammer
les huiles lourdes ou le mélange d'huile lourde et de paraffine.
On a cherché à appliquer le même système de rallumage à la lampe Wolf à benzine ; le principe du dispositif consiste dans l'emploi d'un marteau qui n'est actionné par un ressort que pendant le début de sa course, et qui, achevant son déplacement sous l'influence de la vitesse acquise, ne vient frapper l'amorce qu'avec la, force rigoureusement nécessaire pour l'enflammer; le choc est donc de plus courte durée, et l'inflammation est,
par suite, plus facile. Ce dispositif, représenté Pl. VII, fig. 4 et 5, est contenu à l'intérieur d'un logement cl, que l'on introduit dans la lampe de bas en haut, et que l'on fixe au moyen d'une bague filetée. Deux roues o, qui jouent le même rôle que les deux roues o de la fig. 2 de la Pl. VII, ont pour axe la
EN VUE DE 'PRÉVENIR LES ACCIDENTS.
333
d'un côté, par la tige b, et, de l'autre, par la broche x, porte à son extrémité inférieure et qui s'engage dans un évidement de la paroi du logement. Un axe p, portant une saillie u, détermine comme dans le cas précédent (Pl. VII,
fig. 3), avec le concours d'un ressort f, le déplacement du marteau. Le ressort, porté par les deux broches y
et y', a une forme telle qu'un rebord de l'une de ses extrémités limite la course de l'extrémité qui agit sur le marteau. On réalise, comme plus haut, le déplacement du marteau, en faisant tourner l'axep dans le sens de la flèche. La saillie u s'appuie contre l'épaulement g, du marteau; mais, avant qu'elle ne l'ait abandonné, l'axe p s'engage entre les dents des roues o et fait avancer la
bande de papier d'une quantité égale à la distance de deux amorces. Le marteau applique l'amorce contre l'enclume 1, et la flamme est dirigée sur la mèche par les plaques h qui empêchent en outre la projection de
parcelles incandescentes de l'amorce. Un prolongement q2 du marteau g sert à guider la portion déjà utilisée de la bande B, qui rentre à l'intérieur du logement d, au lieu de risquer de s'enflammer au contact de la flamme
de la lampe. La rotation de l'axe p s'obtient au moyen de l'anneau A porté par l'axe r, dont un ressort à boudin applique l'extrémité polygonale à l'intérieur d'un logement ménagé à l'extrémité de l'axe Q. En tirant vers l'extérieur de la lampe l'anneau A, on surmonte aisément la résistance du ressort à boudin, et, en dégageant ainsi de l'axe Q l'axe r auquel l'anneau est fixé, on peut, après dévissage de la bague filetée, extraire le logement d du réservoir de la lampe. 2° Lampe Seippel.
La lampe Seippel est la lampe
tige 6, qui passe dans un évidement du marteau g; ce
de Bochum (Westphalie) à laquelle on a appliqué (brevet du 28 décembre 1887) un système de rallumage qui se
marteau g, qui se déplace entre les deux roues o, est guidé,
distingue par le caractère suivant de l'ancien rallumeur