Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
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EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS. 358 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES
dépression fournie par un ventilateur. Il en donne non seulement l'indication visible sur un arc gradué, mais encore l'enregistrement sur une bande de papier. Il se compose (fig. 7, Pl. X) d'un récipient formé de deux capacités
cylindriques X, Y, communiquant entre elles en d et remplies d'eau jusqu'au niveau aa. Le tuyau à robinet g
fait communiquer la capacité Y avec le canal d'aspiration du ventilateur pour lequel on veut évaluer la dépression produite ; cette capacité est hermétiquement fermée sauf en d où se trouve l'ouverture de communication entre X
et Y. Le tuyau Y, normalement fermé par un bouchon à vis, sert à la vidange des deux capacités X et Y, lors des nettoyages. La capacité X communique, au contraire, avec l'air extérieur par le canal Z et contient le flotteur G dont la tige traverse le couvercle D commun à X et Y. Cette tige, filetée à sa partie supérieure, reçoit un écrou g dans lequel s'engage l'extrémité inférieure du ressort plat h; celui-ci porte à son extrémité le stylet 1, devant lequel se déplace le cylindre R qui reçoit par engrenage
son mouvement de l'horloge placée sur l'appareil. l'écrou g s'articule une tige S, dont l'autre extrémité s'attache à celle d'une manivelle y tournant autour du point z. L'axe vertical U du cylindre R est muni d'un prolongement latéral qui sert de coussinet à l'axe horizontal n de l'aiguille p dont l'extrémité se déplace devant
l'arc gradué A. L'axe de l'aiguille p porte une tige b qui s'engage en t dans un évidement de la tige S. Les
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mouvements de celle-ci, c'est-à-dire ceux du flotteur G, sont ainsi transmis à l'aiguille p. On peut donc lire sur la graduation les variations de la pression qui agit sur le niveau de l'eau et par suite sur la position du flotteur,
et on obtient en même temps sur la bande de papier recouvrant le cylindre R qui fait un tour en 24 heures, un tracé graphique donnant la série des valeurs successives de la dépression.
L'anémographe Hipp , dont un modèle existe à la fosse Heinitz (district de Sarrebrück), Anémographe Hipp.
a pour objet de donner une représentation graphique, permettant d'en déduire une évaluation numérique, des éléments caractéristiques de l'état du courant d'air, savoir la vitesse et le débit par minute. L'anémographe est en relation : 1° avec un anémomètre ordinaire placé dans le courant d'air ; 2° avec un pendule à secondes.
Chaque fois que l'anémomètre a fait 10 tours, il se produit un courant électrique. Le contact que le mouvement de l'anémomètre détermine dans une batterie locale qui lui est associée, excite l'électro-aimant E (fig. 8,
Pl. X) dont l'armature A, ainsi déplacée, produit, par l'intermédiaire du système de leviers pgrstu un mouvement vers la gauche de la roue dentée B, à raison d'un déplacement d'une dent par contact produit. Le
ressort à boudin R ramène le système pgrstu à sa position primitive dès que le courant est interrompu. L'axe de la roue B porte également un pignon D qui engrène avec la roue dentée F; sur l'axe de celle-ci est calé un tambour T, sur lequel s'enroule le fil f qui, passant sur la poulie k, porte à son extrémité le poids Q
destiné à en assurer la tension et qui entraîne le chariot in portant une pointe traçante qui se déplace devant une bande de papier quadrillée en millimètres. Les dimensions de l'appareil sont telles que, chaque fois que la roue B avance d'une dent (c'est-à-dire à chaque contact
électrique), le déplacement du stylet devant le papier est égal à 1 millimètre. Le nombre de millimètres que mesure la ligne tracée sur le papier au bout d'un temps déterminé, donne le nombre de dizaines de tours que l'anémomètre a exécutées dans le même temps. On en déduit la vitesse et le débit du courant d'air par minute. Cet appareil, dont le principe est fort simple, a reçu les perfectionnements suivants Tome XVII, 1.890.
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