Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
Page : Image 191
Révision de 26 déc. 2014 16:04:03, edited by Anonymes
360 APPAREILS EMPLOYÉS DANS LES MINES ALLEMANDES
Au bout de chaque quart d'heure, le stylet, retourne à la position qu'il occupait au début de cette période de temps. Le papier subit, en même temps, dans une direction perpendiculaire à celle du chariot, un déplacement
qui lui est communiqué par un régulateur électrique, si bien que les courbes, relatives à chacun des quarts d'heure'
successifs, se trouvent tracées les unes au-dessus des
EN VUE DE PRÉVENIR LES ACCIDENTS.
361
celle-ci peut recevoir l'extrémité h (représentée en coupe sur la fig. 8) du levier g, qui est mobile autour du point 0 et dont l'extrémité h, se recourbe perpendiculairement au bras g. Ce levier y porte le coussinet dans lequel tourne
l'axe de la roue B, et la rotation de ce levier autour du point 0 amène la roue B à engrener tantôt avec la roue E tantôt avec la roue F. C'est seulement dans ce second
du quart d'heure considéré et le moment où le stylet se
cas que le chariot m sera mis en mouvement, c'est-à-dire que la ligne sera décrite sur le papier par la pointe traçante. De plus, une horloge qui fait partie de l'appareil, met en mouvement un axe, qui fait un tour par heure et déplace, par l'intermédiaire d'un contrepoids, la feuille de papier d'une longueur de 20 millimètres dans le même temps. Cet axe porte une came à profil discontinu formé
met en mouvement ; soit n' le nombre de millimètres que mesure la projection parallèle au mouvement du chariot de la ligne tracée par le stylet au bout de ce quart d'heure.
courbe, suivie d'un plan qui rencontre la courbe sous un angle aigu. Les profils courbes de la came exercent une
autres. Enfin, pour éviter de donner au papier une largeur
exagérée, on a disposé l'appareil de telle sorte que le mouvement du stylet ne commence pas au début du quart d'heure, mais seulement au bout d'un nombre de contacts électriques que l'on peut déterminer à volonté. Soit n le nombre des contacts qui se sont produits entre le début
Le nombre de tours qu'aura exécutés l'anémomètre pendant ce quart d'heure sera (n+ n')>< 10.
de quatre parties, dont chacune présente une surface
pression sur une broche y fixée au levier coude nyi
dont l'écrou est fixé à la poulie G et dont la pointe vient
mobile autour du point y et dont le bras nv porte à son extrémité un contrepoids P qui tend à relever l'extrémité i du bras vi. La came, au contraire, tant que l'une des parties courbes de son profil est en contact avec la broche y, abaisse le bras vi, et c'est seulement au delà du point d'intersection de la ligne courbe et de la ligne droite du profil, que la broche y, subitement abandonnée à elle-même, peut se relever, ainsi que le bras vi auquel elle est fixée. A ce moment l'extrémité j vient rencontrer le levier g et le relever également. Cela posé, on voit 10 Qu'il suffit d'amener, par une rotation convenable de la poulie G, la vis a en face du chiffre n de la gra-
appuyer contre la surface extérieure du tambour W. Enfin sur cette même surface repose le bras bc d'un levier coudé cbd , mobile autour du point b et dont le bras bd porte à son extrémité inférieure une saillie d;
ces occupent la position indiquée dans la fig. 8, et en
Les perfectionnements dont le programme vient d'être indiqué, ont été réalisés de la manière suivante Indépendamment du pignon D, l'axe de la roue B porte
le pignon C qui peut être mis en prise avec la roue E. Sur l'axe de celle-ci sont calés un tambour Y, sur lequel s'enroule le fil
,
et un tambour W, qui porte une division
circulaire. Le fil f' passe sur la poulie X, et à son extrémité est suspendu un poids H qui en assure la tension. Une poulie G-, folle sur l'axe de la roue E, peut être
rendue solidaire du tambour W (dont le diamètre est inférieur au sien), au moyen d'une vis de pression a,
duation du tambour W correspondant au nombre de contacts à partir duquel on laissera la pointe traçante enregistrer les contacts. Dès lors, en supposant que les piè-