Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
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CLAPET DE RETENUE D'ALIMENTATION.
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parce qu'ils ne fonctionnaient pas toujours automatiquement, ainsi que le veut l'article 8 du décret du
CLAPET DE RETENUE D'ALIMENTATION.
à vapeur a critiqué la disposition des clapets de retenue qui étaient situés à l'insertion des tuyaux d'alimentation
30 avril 1880.
Elle a demandé, en outre, l'insertion de la présente note aux Annales des mines, afin de signaler aux ingé-
sur l'un des réchauffeurs de chacune des chaudières. Cette disposition est représentée en coupe verticale par la fig. 16, Pl. X. Le fond de la boîte de chaque appareil est traversé par une tige filetée que l'on peut manoeuvrer de l'extérieur, de manière à soulever le clapet lorsqu'on se propose de vider la chaudière ; l'extrémité de cette tige n'était d'ailleurs qu'à une distance de 1/2 millimètre de
la soupape, lorsqu'elle était ramenée à fond de course vers le bas. Un pareil système est évidemment défectueux, car si, après avoir remonté le clapet en permanence au moyen
de la vis, on oublie ensuite de le faire redescendre au contact de son siège, cet appareil est dans l'impossibilité de fonctionner lorsque les générateurs sont remis en activité. Dès lors, l'eau de la chaudière correspondante peut se rendre, en traversant la boîte du clapet, dans le
tuyau de vidange, et s'écouler ensuite à l'extérieur, si ce tuyau n'est pas complètement fermé ; elle peut aussi, lorsque les circonstances s'y prêtent, être refoulée.dans une chaudière voisine. Dans les deux cas, le manque d'eau pourra occasionner une surchauffe des tôles, et déterminer comme conséquence leur rupture.
Précisément, le 8 juillet 1889, le clapet de retenue d'alimentation du générateur qui a fait explosion était resté entr'ouvert avec soulèvement de I à Inun,5; on en avait manoeuvré la vis l'avant-veille, pour vider ce générateur, et les deux victimes de l'accident avaient ensuite omis de le remettre dans sa position normale. La Commission centrale a fait observer, à juste raison,
que les clapets d'alimentation de la batterie de chaudières Calloway de l'usine de MM. Bail, Pozzy et Ce, n'é-
taient pas établis dans les conditions réglementaires,
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nieurs et aux industriels la nécessité d'adopter des types de clapets ne présentant pas ce défaut, ce qu'il sera toujours facile de faire, si l'on ne se sert pas de ces appareils pour la vidange des chaudières.