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paraissent, dans la plupart des cas, contemporains de la formation du cristal. On peut même dire que, moins le cristal a été gêné, plus sa forme est sinueuse. Les individus vermiformes sont généralement isolés au milieu de l'argile. Quant aux efforts qui se sont exercés sur quelques prismes, après leur consolidation, ils ont toujours eu pour résultats, ou la rupture des cristaux, ou tout au

moins le froissement de leurs bords. La fig. 3, Pl. XI, représente un gros cristal de leverrierite cassé en plusieurs morceaux par suite de son reploiement autour d'un grain de quartz. Dans la fig. 7 de la même planche, on voit un gros cristal de leverrierite, dont les clivages ont été froissés au contact d'un quartz contre lequel il a été pressé. Dans les régions où la leverrierite forme presque exclu-

sivement la masse de la roche, le microscope montre que ce minéral s'est consolidé simultanément en plages granitiques, c'est-à-dire en grandes plages irrégulières se compénétrant mutuellement de la façon la plus quelconque. Il arrive alors assez fréquemment qu'une de ces plages contient des grains de quartz emprisonnés de toutes parts. Le fait du développement de la leverrierite au sein de l'argile, par voie de métamorphisme, est donc absolument manifeste. Suivant que le métamorphisme a été plus ou moins intense, il s'est fait plus ou moins de leverrierite. En certains points, l'argile a cristallisé en masse,

d'un seul coup, et l'enchevêtrement de cristaux ainsi formé n'a plus subi ni modification chimique, ni effort mécanique. Quant au mica noir, qui est en général beaucoup moins

abondant que la leverrierite, il s'est formé de la même manière. Lui non plus n'est pas roulé ni déchiqueté. Il

moule les grains de quartz. Ses lamelles, un peu sinueuses, se glissent entre les prismes de leverrierite.

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Tantôt il est moulé par cette dernière (fig. 3 et 8, Pl. XI; lig. 4 et 12, Pl. XII). Tantôt il l'enveloppe (fig. 5 et 6, Pl. XII). Il est donc à peu près contemporain. L' a fig. 4, Pl. XI, montre d'ailleurs deux véritables associations de

leverrierite et de mica noir, l'une suivant les faces de clivage, l'autre à angle droit par coïncidence de p du mica avec h' de la leverrierite. Ces phénomènes sont si peu connus que l'on se deman-

dera, à la lecture de ces lignes, si notre mica n'est pas en réalité quelque autre minéral. Les cristaux sont assez nombreux et d'assez grandes dimensions pour que le diagnostic soit certain. Il s'agit bien de mica noir. Les sections qui présentent des traces de clivage ont un polychroïsme intense : noires ou brunes quand les traces de clivage sont parallèles au plan principal du polariseur, elles deviennent presque incolores dans la position rectangulaire. La substance est négative et uniaxe. L'axe est perpendiculaire au plan de clivage. La biréfringence est très grande (0,04 environ). Ce mica est remarquable par l'abondance de ses inclusions opaques. Celles-ci sont très petites et disposées en files parallèles au clivage. A Bully (Loire) un nerf de la couche d'anthracite est

formé d'argile, d'un peu de quartz et de mica noir. Le mica, très abondant, a une origine indubitablement métamorphique. Il n'y a pas de leverrierite. Le fait du développement métamorphique du mica noir dans les sédiments houillers, tout nouveau qu'il soit, n'a rien de surprenant. On sait, en effet, que les porphyres pétrosiliceux épanchés dans le houiller (gores blancs) contiennent fréquemment ce minéral, au nombre de leurs éléments de première consolidation. Le gore de Patroa, près Saint-Étienne, est même excessivement riche en mica loir : il est aussi micacé que certains granites. Or, les

gores du bassin de la Loire sont extrêmement argileux. Tome 'XVII, 1890.

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