Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
Cie de l'Horme, présente sur le dos du tiroir des plaques destinées à se soulever de même dès que la compression devient trop forte (Buchetti, M. à vap. à l'Exp. de 1889, p. 31).
Distributions à deux tiroirs. Lorsqu'on veut obtenir une détente considérable ou variable avec un degré déterminé de compression, on peut faire usage de la dis-
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
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des ouvertures que découvre et masque un troisième pis-
ton, placé entre les deux autres et commandé par une tige concentrique à la tige, creuse, du tiroir. Le dessin de cette machine se trouve dans le Port. écon. des machines, d'avril 1890.
Pour réduire l'espace libre supplémentaire de la glissière Gonzenbach, Paxman applique directement sur le dos du tiroir la cloison qui porte la glissière ; cette cloison
riable: tel est, par exemple, le cas de la Straight lice engine citée plus haut. Toutefois, on dit dans ce cas
est guidée de manière à ne prendre aucun déplacement suivant le sens du mouvement des tiges ; la pression de la vapeur l'applique toujours sur le tiroir malgré l'usure (voir Buchetti, M. à vap. à l'Exp. de 1889, p. 11). La machine Olry et Grandemanche présente de même un tiroir plat entre deux glaces fixes, avec obturateurs fermant, aux moments voulus, les orifices de la glace supérieure (Revue univ. des mines, 3e trim. 1889, p. 241). On supprime presque entièrement l'espace libre supplémentaire donné par la glissière Gonzenbach, en montant le taquet ou la tuile de détente sur le dos même du tiroir, convenablement prolongé et muni pour l'admission de deux canaux que découvre ou referme le taquet. L'é-
que la machine est à tiroirs séparés pour l'admission et l'échappement, réservant le nom de distributions à deux tiroirs à celles que nous allons indiquer. On continue à voir quelques applications récentes de la plus simple des distributions à deux tiroirs, l'ancienne détente Gonzenbach, où une glissière vient fermer à un moment donné l'entrée de vapeur dans la boîte où se meut le tiroir, boîte qui agrandit ainsi l'espace libre pendant la détente. On retrouve notamment cette distribu-
ment absolu donné par un excentrique dont le rayon Or
tribution à deux tiroirs, qui a l'avantage de rendre indépendants l'admission et l'échappement, tout en se prê-
tant à la marche à grande vitesse. Les deux tiroirs se trouvent fréquemment sur le cylindre à haute pression d'une machine compound, le cylindre à basse pression n'ayant qu'un tiroir simple qui donne toujours la même distribution.
Les deux tiroirs peuvent être montés sur des tables différentes, chacune avec ses lumières, et commmandés par deux excentriques différents, la commande du tiroir d'admission se faisant par un mécanisme de détente va-
tude de la distribution paraît un peu plus compliquée, puisqu'il faut déterminer le mouvement relatif du taquet par rapport au tiroir; en réalité, cette étude est aussi simple que celle de la distribution à un seul tiroir, grâce au théorème de la composition des excentriques, donné par M. Guinotte : si OT et OT' sont, en grandeur et direction, les rayons des excentriques conduisant les deux tiroirs, le mouvement relatif sera le même que le mouve-
tion, sous une forme élégante, dans la compound à grande
serait égal et parallèle à TT', en négligeant l'effet de
vitesse exposée en 1889 par la Société de construction d'Oerlikon : le tiroir est cylindrique, et avec admission par ses arêtes intérieures, c'est-à-dire entre ses pistons; la vapeur accède dans le cylindre où ils se meuvent par
de Guinotte (voir Revue de
l'obliquité des bielles. Nous voyons peu d'applications récentes du taquet simple sur le tiroir> comme dans les systèmes ingénieux
H. de la G., Annales,