Annales des Mines (1890, série 8, volume 17)
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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL
DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
le cylindre à haute pression dans les machines à condensation, une compression qui réduit beaucoup l'influence nuisible de l'espace libre. Les modifications les plus intéressantes du système. Corliss sont donc celles qui permettent d'allonger la période d'admission. Sans entrer dans la description des mécanismes, qui nous entraînerait trop loin, nous en citerons quelques-uns. Disons d'abord qu'en 1880 et 1885, Corliss lui-même construisit de nouveaux types à longue admission. La distribution de la grande machine exposée par Farcot donne une admission variant de 0 à 0,8; une autre particularité de cette remarquable machine est la position des distributeurs dans les fonds, qui a permis de réduire au strict minimum, c'est-à-dire presque uniquement au jeu indispensable du piston, l'espace libre. Les dessins de cette machine se trouvent dans l'Engineering du
fermeture rapide. La période d'admission varie, par l'action du régulateur, entre les limites étendues de 0 à 0,78 de la course ; le taquet d'entraînement du distributeur
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3 janvier 1890 et dans les Macle, à vap. à l'Exp.
de
1889, par Betchetti, p. 105. La machine exposée par Lecouteux et Garnier (B. de à v. à l'Exp., p. 110), donne également une variation l'admission entre 0 et 0,8; elle dérive du type Corliss de
1868, dont une longue expérience a bien établi
les
qualités. La distribution Frikart, représentée à l'Exposition sur
les machines compound de la Société alsacienne d'Escher Wyss et C° donne des admissions de 0 à 0,75 (Voir Buchetti, M. à y. à l'Exp. de 1889, p. 119 et 121). La distribution Stoppani, qui figurait sur la machine citée, exposée par Dickhoff, de Bar-le-Duc, mérite d'être parce que les obturateurs ont été réduits à deux, un pour est en chaque côté du cylindre. Chaque obturateur, qui principe un demi-tiroir oscillant sur une table cylindrique, sert à l'échappement et à l'admission, avec addiune tion d'un déclenchement et d'un ressort qui produit et
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est, à cet effet, disposé pour buter contre un toc en
relation avec le régulateur, soit à l'aller, soit au retour. Cette distribution est figurée dans la Revue univ. des Mines, 30 trim. 1889, p. 229; ajoutons que le constructeur en modifie le mécanisme de manière à réduire le frottement des obturateurs et éviter le choc qui se produit lorsque les taquets d'entraînement les saisissent. La simplicité de cette machine est remarquable. Le nombre de tours par minute d'une machine Corliss ne dépasse guère 70. Désirant obtenir une machine ana-
logue mais pouvant tourner plus vite, Lecouteux et Garnier ont supprimé le déclic des obturateurs d'admission, en commandant les quatre obturateurs Corliss à l'aide de deux excentriques : les machines de ce type qu'ils exposaient en 1889 font 180 tours (B., M. à v. à l'Exp., p. 76). L'excentrique des obturateurs d'admission
est à calage variable par le régulateur.
Distributions par tiroirs plans à déclic. On emploie fréquemment, dans les distributions à déclic, des tiroirs plans au lieu d'obturateurs à mouvement oscillatoire. Telle est, par exemple, la machine de la Compagnie de Fives-Lille : les deux tiroirs d'échappement sont conduits par un excentrique; un autre excentrique actionne les tiroirs d'admission par l'intermédiaire de leviers à déclic, Pouvant varier l'admission de 0 à 0,60 de la course Dans la machine Jean et Peyrusson, également exposée en 1889, les deux tiroirs d'admission, à fermeture par déclic, sont mus chacun par un excentrique spécial, et l'admission peut varier de 0 à 0,75; les deux tiroirs d'échappement, montés sur une tige unique, sont