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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

actionnés par une came fixée à la crosse du piston mo-

teur ; leur déplacement a lieu aux fins de course du

piston. Signalons une commande analogue des tiroirs d'échappement dans la machine Hoyois et Pornitz (Port. écon. des machines, 1889, p. 20).

La nouvelle machine Wheelock, qui a reçu d'assez nombreuses applications en France pour commander des pompes et comme moteur d'extraction, rentre aussi dans cette classe. Elle présente deux tiroirs à grille à chaque bout du cylindre, deux pour l'admission, deux pour l'échappement. Les mouvements à déclic qui commandent les deux premiers font varier l'introduction de 0 à 0,4 de la course environ, d'après l'action du régulateur. Ces tiroirs sont fort habilement placés avec leurs tables dans des logements cylindriques montés sous le cylindre, perpendiculairement à son axe ; le tout forme un ensemble compact et peu encombrant, dont le démontage est aisé. Cette machine est décrite dans B., les M. à vap. à l'Exp., p. 128. En apparence, elle est semblable à l'ancienne machine Wheelock, de l'Exposition de 1878; mais cette ancienne machine est munie de quatre obturateurs cylindriques oscillants, deux jouant le rôle d'un tiroir ordinaire à longue introduction, et les deux autres fonctionnant comme glissières Gonzenbach, pour couper l'arrivée de vapeur. Quels sont les avantages des distributions à déclic que nous venons de passer rapidement en revue? L'un de ces .

avantages est une certaine indépendance des périodes d'admission et d'échappement, la variation de la première n'entraînant pas celle de la seconde, comme dans la distribution par tiroir ; remarquons que cet avantage tiroirs. se trouve également dans les machines à deux Toutefois, dans beaucoup de machines à déclic, il reste d'adune relation entre la commande des obturateurs la mission et d'échappement qui ne permet pas de régler

DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

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distribution absolument comme on pourrait le désirer ; c'est ainsi que dans la Corliss, la fermeture antiCipée des obturateurs d'échappement entraîne une réduction du maximum d'admission (voir Annales, 8e série, t. VI, p. 226). La diminution du volume des espaces libres, dans la plupart des machines à déclic, est évidemment favorable, puisque tout ce qu'on peut faire est de pallier plus ou moins l'effet nuisible de ces espaces lorsqu'ils sont grands. La réduction de l'espace libre entraîne la réduction de la surface des parois, par la suppression des conduits de passage de vapeur en communication constante avec le cylindre ; en outre, la séparation des orifices d'admission et d'échappement, qu'on trouve dans la plupart de ces machines, réduit l'action réfrigérante de la vapeur d'échappement qui se produit à travers les tiroirs ; cette atténuation de l'action des parois est l'un des mérites les moins contestables de la classe de machines qui nous occupe. En dernière ligne, nous placerons l'action du déclic pour interrompre brusquement l'admission ; la diminution de consommation, pour un même travail, provenant de la suppression d'un léger laminage à la fin de l'admission, est bien faible ; mais la variation facile de la période d'admission rend ces machines d'un emploi commode, puisqu'elles se règlent le plus souvent d'elles-mêmes, par l'action du régulateur, pour des puissances variables entre des limites étendues. Il faut plus de soins et de peine pour obtenir un effet aussi bon des machines à détente variable à la main et à régulateur agissant sur un papillon dans le tuyau d'ate rivée de vapeur, puisqu'on doit à chaque instant régler la détente pour la puissance moyenne nécessaire. Nous trouvons d'ailleurs cette commodité de la variation automatique de la détente dans beaucoup d'autres types de machines.

Si nous voulons maintenant comparer entre eux les