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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

frottement dans les conduites. Il importe que le refoulement soit aussi régulier et aussi continu que possible, les réservoirs d'air montés près des pompes ne compensant qu'incomplètement leur irrégularité. La machine de Cornouailles a été souvent employée pour élever l'eau des villes ; on en trouverait même, en Angleterre, des applications récentes. La maîtresse tige est remplacée par une lourde masse en fonte ; à moins d'imprimer à cette masse une vitesse dangereuse, la détente se trouve forcément réduite, et la machine marche avec à pleine admission pendant presque toute la course, interpression diminuée. Le refoulement est d'ailleurs mittent. On préfère aujourd'hui une machine motrice à volant actionnant les pompes et parfois des appareils à commande directe. La machine motrice à volant ne présente pas de dispositions spéciales résultant du service des pompes; on peut d'ailleurs admettre sans inconvénient une certaine irrégularité du mouvement de rotation. Ce sera par exemple une machine horizontale à détente Farcot, Meyer, Corliss, Wheelock, à un ou deux cylindres, compound ou non. Les pompes foulantes sont généralement commandées directement par une contre-tige du piston; font un les pompes Girard à double piston plongeur variable excellent service. Remarquons que la détente le moau régulateur ne présente guère d'avantages pour pour teur, vu la constance du travail. Il convient aussi,loin la pousser trop l'économie de la vapeur, de ne pas pression détente (5 à 6 fois le volume primitif pour une vapeur; initiale modérée), comme dans toute machine à laissent sous ce rapport, quelques installations récentes du cylindre un peu à désirer, les dimensions trop grandes aval à vapeur conduisant à une très longue détente peu tageuse.

DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

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Les appareils à commande directe n'ont ni bielle, ni arbre, ni volant, le piston à vapeur poussant directement celui de la pompe. On les emploie souvent avec de faibles dimensions, notamment comme petit cheval alimentaire. Mais, avec de grandes dimensions, ils ont Pinconvient d'une énorme dépense de vapeur, qui ne travaille qu'a pleine pression. Ce défaut a été corrigé dans quelques appareils, notamment dans la pompe Worthington ; le système est double et comporte deux pompes à double

effet qui croisent leurs mouvements, d'où résulte une grande régularité de refoulement. Nous avons vu comment chaque groupe commandait la distribution de l'autre. Pour réduire la dépense de vapeur, on a d'abord fait usage de deux cylindres compound placés en tandem, travaillant chacun à pleine admission, l'un à la pression de la chaudière, l'autre à celle du réservoir intermédiaire ;

mieux vaut encore détendre la vapeur dans chaque cylindre, en interrompant l'admission en un point convenable de la course ; mais alors l'effort moteur va en

décroissant du commencement à la fin de la course, tandis que l'effort résistant de la pompe est constant. On emmagasine l'excès de travail moteur pendant la pre-

mière moitié de la course et on le restitue pendant la seconde moitié à l'aide de deux petits pistons se mouvant dans deux cylindres oscillants à simple effet et soumis à une pression d'eau convenable ; au milieu de la course,

l'axe de ces cylindres auxiliaires est perpendiculaire à l'axe des cylindres principaux. La compresMachines soufflantes, compresseurs. sion de l'air à une pression plus ou moins élevée n'exige

pas, plus que l'élévation de l'eau, de dispositions spéciales de moteur. On emploie soit les machines horizontales à deux cylindres attaquant deux manivelles à angle droit d'un arbre à volant et commandant en tandem les Cylindres à vent, soit les machines à balancier. La ma-