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DANS LES IIOUILLÈRES PRUSSIENNES.

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CONDITIONS DU TRAVAIL ET GRÈVE DE 1889

relativement secondaires, qu'ils ont formulées, ont été Ainsi, il est absolument démontré que la grève ises en considération, lorsqu'elles étaient fondées. éclaté dans une période de grande activité des trava On peut se rendre compte des améliorations qui ont où les salaires avaient universellement augmenté, té apportées dans les rapports des ouvriers avec le pertrairement à ce qui se produit d'ordinaire. On sait, d'u onnel dirigeant, et des abus qui se commettaient, en tre part, que la vie est devenue de plus en plus chère( ertu des anciens usages, dans certaines houillères, par Allemagne à mesure que le régime militaire a reçu (h: la lecture du document suivant, dont nous donnons la ce pays un développement croissant. Les énormes aduction in extenso, en raison de son intérêt. penses faites annuellement pour l'armée et la mariner: atteint des proportions incompatibles avec la prospé matérielle de la Prusse. La facilité avec laquelle la gri s'est propagée, le nombre considérable d'adhére qu'elle a recrutés, donnent à penser que le taux des se 'aires des mineurs, tout en augmentant, ne répondaitp, au renchérissement général de l'existence. L'enque: faite par le gouvernement a constaté que, presque p tout, la cause première de l'agitation avait été attribu. à l'exiguïté des salaires.

odification du Règlement du travail dans les houillères royales de Sarrebruck du 6 aoiit 1877.

Art. Pr. - La journée de travail, y compris le temps mployé à l'entrée et à la sortie des ouvriers, n'excédera as 10 heures. Les samedis et les lundis, on aura égard, ux trains de chemins de fer pour les mineurs ne résidant pas dans la localité. L'admission des enfants des mineurs, dont Art. 2.

le développement physique est suffisant , a. lieu dans l'ordre régulier des inscriptions. Des exceptions ne peuLa plupart des mineurs sont payés, non pas à la je' eut être faites que dans le cas d'indigence particulière

née, mais d'après la tâche accomplie. La manière & es parents. étaient dressés et appliqués les tarifs, dont étaient CC

Les plaintes concernant des incidents quelconques doient être adressées à l'inspection des mines. ouvriers et les contremaîtres pour un ouvrage déterso Art. 3. Les permissions sont données : pour un jour les conditions du règlement du prix des travaux a ai' le maître mineur du chantier ; pour une durée supé-

sentis, plus ou moins librement, les accords entre

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tâche, ont donné lieu à des plaintes très nombreus 'Bure jusqu'à un mois, par le maître mineur en chef Mais les grévistes n'ont pu les condenser dans une I( mule simple ; et c'est pourquoi ils ont dû se contenti lors de leur rentrée dans les mines, de simples proies. de la part des exploitants, dans le sens, soit du mie ment des tarifs, soit de leur application et du règles final des travaux exécutés à la tâche, d'une façon P avantageuse qu'auparavant pour les ouvriers. Sous ce rapport, les mineurs n'ont pas été déçus d leurs espérances. En outre, les plaintes d'autre nature

(Obersteiger), et au delà d'un mois par l'inspection 'des mes.

Le fait d'avoir manqué une seule journée, Art. 4. ans les cas de nécessité où il n'y a pas de la faute de ouvrier, après excuse valable, ne doit jamais donner leu à une punition. Art. 5. Pour la mise aux enchères des travaux à la tâche, on doit toujours partir des tarifs normaux. Les