Annales des Mines (1890, série 8, volume 18)
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ANALYSE DES MINERAIS DE FER DE LA FRANCE,
DE L'ALGÉRIE ET DE LA TUNISIE.
même, la calcination à l'air, en produisant une sur-
d'importance qu'aujourd'hui et où l'analyse se complétait
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oxydation du fer, peut déterminer une légère augmentation de poids. Les deux faits se présenteront notamment
dans les minerais oxydulés et les minerais silicatés anhydres. Le manganèse a de même été constamment porté sous la forme d'oxyde salin (Mn304), bien que, dans les minerais,
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au moyen d'un essai par la voie sèche, soit pour des séries d'échantillons où les gangues paraissaient être de nature assez uniforme et où, pour épargner le temps, on s'est borné à faire quelques analyses complètes.
Dans certains cas, on a eu à rechercher l'acide tita-
peroxyde. La teneur en métal, qui seule importe à l'industrie métallurgique dans l'estimation des minerais de fer manganésifères, se déduira uniformément do la pro-
nique ou les oxydes de cuivre et de zinc L'analyse a été complétée par la détermination de la perte de poids observée à la suite d'une calcination prolongée au contact de l'air ; on n'a pas fait le dosage séparé de l'eau, de l'acide carbonique et des matières bitu-
portion d'oxyde rouge, en multipliant celle-ci par le
mineuses, qui aurait demandé un temps assez long et
coefficient 0,72 (-= 3Mn Mn304 Le soufre existe dans un certain nombre de minerais à l'état de sulfates métalliques ou terreux ; mais il en est aussi quelques-uns où il se trouve à l'état de sulfure, principalement de pyrite de fer. Quel que fût son état réel, il a toujours été porté dans les tableaux d'analyse sous la la forme d'acide sulfurique ; si l'on voulait calculer le soufre lui-même, il suffirait d'employer le coefficient
n'aurait présenté qu'un intérêt tout à fait secondaire pour la métallurgie.
il se trouvât parfois à l'état de sesquioxyde ou de
0,40
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Quant au phosphore, il n'existe jamais qu'a l'état de phosphate terreux ou métallique dans les minerais de fer ; par conséquent il devait figurer dans les analyses à l'état d'acide phosphorique ; la proportion de phosphore se déduirait de celle de l'acide phosphorique au moyen du coefficient 0,437 (_-= Ph ) PhO' Pour le calcul des lits de fusion, il y a intérêt à connaître, avec la chaux et la magnésie, les proportions séparées de silice et d'alumine. La distinction de ces deux derniers éléments a été faite dans le plus grand nombre des cas ; cependant l'analyse de la gangue argileuse n'a pas toujours été poussée jusqu'au bout, soit à une époque un peu éloignée, où l'on y attachait moins
Lieu d'origine. Le nombre des analyses relevées dans les tableaux qui vont suivre s'élève à 1.796. Les échantillons ont été fournis par soixante-dix-huit départements (en y comprenant les trois départements d'Algérie et la Tunisie).
Les analyses ont été groupées par départements, et, dans chaque département, on a observé l'ordre alphabétique pour les arrondissements les cantons et les ,
communes, afin de faciliter les recherches.
A côté des Indications géologiques sur le gisement. renseignements géographiques, qui servent au classement méthodique des analyses, nous avons jugé utile de donner des indications géologiques sur le gisement des minerais. Mais, à cet égard, nous avons rencontré quelques difficultés, car les renseignements fournis, lors de l'envoi des échantillons au bureau d'essai, faisaient presque absolument défaut.
Nous avons eu recours à l'obligeance de M. Michel Lévy, directeur du service de la Carte géologique détaillée de la France, et à celle de ses collaborateurs de la