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Annales des Mines (1890, série 8, volume 18)

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GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES. RÉSUMÉ SOMMAIRE DES PRINCIPAUX TRAVAUX. 213

2° Ils se subdivisent en trois grands groupes assez dis-

RÉSUMÉ SOMMAIRE DES PRINCIPAUX TRAVAUX

tincts. PUBLIÉS

SUR LES TERRAINS JURASSIQUE ET

CRÉTACÉ DES PYRÉNÉES

Le nombre des travaux publiés sur les Pyrénées est considérable ; on ne peut songer à en donner même un résumé très succinct. Afin d'éviter des répétitions inutiles, je ne parlerai pas des ouvrages antérieurs à l'année 1854,

dont l'analyse a été déjà faite par plusieurs auteurs, notamment par Delbos, et je nié bornerai à résumer brièvement les mémoires qui traitent spécialement des terrains jurassique et crétacé des Pyrénées occidentales ou .Célik qui ont un lien direct avec le sujet de ce mémoire. Soncieùx cependant de mettre en relief les recherches de mes devanciers, j'aurai soin de faire précéder la descrip.tlon de eliaqiie étage de l'historique complet des assises qui le composent. 1854.

Le premier travail d'ensemble qui ait paru

sur la géologie du sud-ouest de la France est

l'Essai

d'une description géolO gigue du bassin de l'Adour, publié par ,DErInos,,en 1854. Cet habile et conscienciet,q observateur s'est principalement occup,éld.es,terfrains,tertiaires et relativement peu des terrains crétacés. Après avoir décrit quelques coupes

intéress,ant lei,Crétacé du Béarn ,et, de la Chalosse et groupé les termes- qu'il a,signalés,Tauteur arrive aux

3° Le groupe inférieur comprend des schistes noirs, des marbres ou calcaires subcristallins, des marnes à lignites et des dolomies. Un fossile qui paraît se rapporter à une espèce du terrain néocomien supérieur (Ostrea nzacroptera) a été trouvé dans les assises inférieures. Les assises supérieures sont caractérisées par des espèces analogues à celles du terrain crétacé inférieur des environs de Rochefort (Charente-Inférieure), c'est-à-dire du grès vert.

40 Le deuxième groupe est formé par des psammites, des grès et des sables fins, alternant avec des calcaires compacts, conchoïdes ou fragmentaires, et des marnes quelquefois schistoïdes. Des calcaires siliceux à fucoïdes, avec lits très réguliers de silex pyromaque, se développent vers l'ouest dans cette formation. 5° Enfin, le groupe supérieur comprend des calcaires gris-bleuâtre, avec ou sans rognons de silex, et renferme des fossiles qui paraissent avoir leurs identiques dans la Craie blanche des environs de Paris (Ananchytes, Terebratula semiglobosa, etc.). Il n'est bien développé qu'aux

environs de Dax. Il faut, sans doute, lui réunir les calcaires conchoïdes de Bidart. » 1860. DUMORTIER signale au pont de Vinport (Landes) des calcaires

conclusions suivantes 1° « Les terrains crétacés, tout à fait indépendants des

1. XVII,

terrains nummulitiques, forment une grande partie des coteaux du Béarn, et plusieurs massifs isolés dans la

nion de

Chalosse.

noirâtres qu'il rapporte au Néocomien su-

périeur, c'est-à-dire au même niveau que les couches de La Quintaine (Aude). (Bull. Soc. géol. de France, 2° série,

p. 241.)

186f. L'année suivante, M. NoGuÈs confirme l'opiDumortier et range également dans le Néocomien supérieur les schistes noirâtres de Rébénacq et les lignites de Saint-Lon. 11 l'apporte, avec Leymerie ,

à la Craie chloritée, les