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GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES.

la géologie du massif de la Clape, M. Raulin s'exprime

ALBIEN.

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mais rien n'autorise à penser que ces nouvelles assises de calcaires à Rudistes peuvent appartenir à la puissante masse des calcaires noirs d'Orthez. Ceuxci sont les vrais calcaires à Caprotines ; les autres restent

ainsi au sujet de ces calcaires (*) : « Je les considère comme une assise plus récente se rapportant probable. ment au Gault ». Nous verrons plus loin qu'on doit, en

de Rudistes,

effet, les considérer comme albiens, c'est du moins ce que

à classer. Au-dessus viennent des marnes et des calcaires

je tâcherai de démontrer en parlant de leurs relations avec les couches vaseuses du Gault (p. 366). Je ferai observer que les calcaires à Horiopleura Lain. berti, etc., que je place dans le Gault, ne correspondent

pas à ceux que Magnan a rapportés dans ses coupes à l'Albien, dans la partie orientale de la chaîne des Pyrénées, et au sujet desquels, comme l'a déjà fait observer M. Hébert, Magnan n'a pas donné dans le texte de ses mémoires de preuves à l'appui de sa manière de voir. La faune des calcaires à Horiopleura Lainberti des Basses-Pyrénées et des Landes correspond à celle que Magnan a reconnue dans les couches supérieures de Aptien, qu'il désigne sous le nom de Calcaires à Brachiopodes et à Ostrea macroptera et qu'il sépare nette« ment du Gault La limite inférieure des calcaires à Horio. Limites. pleura Lamberti est bien nette sur le versant occidental du bombement de Sainte-Suzanne; elle n'a jamais fait de doute pour personne. Voici ce que dit M. Hébert au sujet des calcaires B. (***) qui surmontent les marnes aptiennes de Sainte-Suzanne ("**) : « En se dirigeant à l'est (ouest)

par le Chemin de Salies , on voit ces assises marneuses (marnes de Sainte-Suzanne) recouvertes par des calcaires peu épais, renfermant une grande quantité de fragments

gris, à empreintes de Fucoïdes et avec bancs de silex, connus sous le nom de Calcaires de Bidache ; une carrière est ouverte dans ces calcaires à 1,500 de SainteSuzanne, près de la ferme de Loustaunau. » Leymerie donne au sujet des mêmes calcaires des renseignements très analogues (*). « Lorsque à partir de cette métairie (située sur les marnes aptiennes de Sainte-

Suzanne), on suit le petit chemin qui vient d'être indiqué, en se dirigeant vers Bérenx, on ne tarde pas à rencontrer, en montant au plateaufiguré sur la coupe, le calcaire à Dicérates (Caprotines), en roches irrégulières, qui constituent toutefois, dans leur ensemble, une assise évidemment supérieure aux argiles à Exogyres, et qui supporte à son tour des marnes blanchâtres (craie) et des schistes terreux plongeant vers le sud-ouest ». La limite supérieure n'est pas moins nette : les calcaires à Horiopleura Lamberti sont en contact avec la formation gréso-sableuse et marno-calcaire cénomanienne (CO). Nous avons vu (p. 269) que ce contact a lieu par faille au

pont de Bérenx. Sur la rive droite du gave de Pau, à Orthez, ces calcaires sont surmontés en concordance par les calcaires à Caprina adversa(**). La formation en question se montre en Étendue.

trois masses puissantes A, B, C sensiblement alignées

N. N. 0.-S. S. E., entre Baigts et Lanneplâa; elle est (*) Bull. Soc. géol. de France, 2' série, t. XIII, p. 170, séana du 14 janvier 1856. ("") Mérn. Soc. géol. de France, 2' série, t. IX, p. 18-19. ('") Voir la carte géologique, Pl. VI, fig. 35, pour la dispositia des affleurements crétacés dans les environs d'Orthez. ("***) Bull. Soc. géol. de France, 2' série, t. XXIV, p. 328.

(*) Loc. cit., p. 303.

(**) Les calcaires à Iloriopleura Lamberti du bombement de Roquefort (Landes) sont également recouverts en concordance, d'après M. Hébert, par les calcaires compacts à Caprinella trianpelards, etc. (Bull. Soc. géol. de France, 2' série, t. IX, p. 65).