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GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES.

vers l'ouest et se dirige par la vallée du Saleys vers le gave d'Oloron où on la perd. Sur tout son parcours, elle est traversée par des pointements de diabase ophitique (fig . 21 ter, 21 bis, 20 ter, 20 bis, 19) ; la présence de semblables pointements dans la vallée du gave d'Olo« ron, à Auterive et Saint-Pé-de-Leren

(fig

.

19 ter) et Leren

fig. 19 bis), laisse supposer que la bande salifère se poursuit dans la vallée sous les alluvions, en s'infléchis.

saut vers le nord, puis vers le nord-ouest à partir de Leren. La disposition des affleurements crétacés et tertiaires de Sames et d'OEyregave (coupe XVIII et fig . 18) s'explique

par l'existence d'une faille qui relierait la bande salifère de Salies et celle de Sainte-Marie et de Saint-Laurent située sur la rive droite de l'Adour. On m'a signalé dans la lande d'OEyregave des lamelles de fer oxydulé et des marnes bariolées que je n'ai pu retrouver ; si ce fait était confirmé, il montrerait que l'affleurement des argiles sa-

lifères est continu entre Salies et Saint-Laurent. Ces argiles sont bordées à leur point d'origine par les couches du Flysch à Orbitolines, plongeant presque verticalement et souvent tourmentées en tous sens ; entre Salies et Cassaber, leurs relations sont masquées par les alluvions; à Cassaber, un lambeau de calcaires et de schistes albiens borde le côté septentrional ; de ce point à SainteMarie les limites sont invisibles. Bande anticlinale des argiles bariolées de Sainte-Marie et de Saint-Laurent (coupes XVI, XVII et fig. 16, 17). Ces argiles gypsifères et quelque peu salifères sont accompagnées de cargneules et traversées par des poil-

tements très étendus de diabase ophitique ; elles sont bordées par des assises éocènes d'âge différent. Au nord de cette bande, la succession est masquée par les sables

des Landes ; je ne doute pas que les argiles bariolées gypsifères, accompagnées de cargneules et de diabase

STRUCTURE DE LA RÉGION PARCOURUE.

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ophitique que l'on observe au sud-ouest et à l'ouest de Saint-Martin-de-Hinx ne se relient à celles de Sainte-Marie; j'en dirai tout autant de l'affleurement analogue situé au sud-ouest d'Urt sur la rive gauche de l'Adour. Lambeau anticlinal des argiles salifères d' Urt (coupe XV La continuité de ce lambeau avec celui et fig. 15). de Saint-Laurent et de Sainte-Marie ressort de la direc-

tion et de la disposition des couches crétacées et tertiaires. L'anticlinal d'Urt fait apparaître au contact des argiles un îlot de calcaire corallien de l'Aptien inférieur (1.1rgoni en) .

Bande transversale des argiles salifères d' Urcuit. Au sud-ouest d'Urcuit, au croisement de la route de la halte d'Urcuit et du ruisseau qui alimente le moulin de Codane, on rencontre un affleurement d'argiles bariolées gypsifères et salifères anciennement exploitées (coupe XIV et fig. 14). Ces argiles sont bordées au nord par l'Éocène inférieur et au sud par le Cénomanien ; leur continuité

vers l'est, avec celles de Us-t, est indiquée par un sondage exécuté près du moulin de Codane.

A partir du croisement de la route de la halte d'Urcuit et du ruisseau de Codane, les argiles bariolées se dirigent brusquement vers le nord en formant une bande étroite (N. 20° 0.-S. 20° E.) que l'on suit jusqu'au bas de l'Adour (le gypse est exploité actuellement tout près du chemin de halage); elle est bordée à l'est par la série des assises

nummulitiques qui se relèvent insensiblement vers le nord; à. l'ouest elle est bordée par la série des assises crétacées plongeant régulièrement vers le nord. L'impossibilité du raccordement des assises situées à l'est et à l'ouest de la bande en question résulte de l'inflexion brusque du pli-faille dont l'axe est occupé par les argiles salifères.

Faille longitudinale de Mou guerre (coupe XI, XII et Entre Yillefranque et Lblonce les assises

Y- 11, 12).