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GÉOLOGIE DES PYRÉNÉES OCCIDENTALES.

ophitiques, a été diversement interprétée par les géolo. gues. Je n'ai pas l'intention de faire l'historique complet de cette intéressante question; je rappellerai seulement que Dufrénoy a attribué à l'ophite les dislocations des

assises crétacées et tertiaires de la région, et qu'il a considéré les argiles bariolées, le gypse et les cargneules comme le résultat de l'action de cette roche sur les couches encaissantes (*) MM. Crouzet et de Freycinet ont

rapporté ces argiles au Crétacé moyen (étage salifère, inférieur au Sénonien)(**); M. Hébert, se basant sur leurs caractères lithologiques, les a toujours considérées comme faisant partie du Trias et plus particulièrement de l'étage des marnes irisées » Cl; M. Jacquot, qui s'est

dernièrement occupé de cette question (**'), partage aujourd'hui l'opinion du savant professeur, également adoptée par beaucoup de géologues ; d'autres observateurs, frappés de l'absence de toute formation jurassique et de grès triasiques dans les affleurements de la région sous-pyrénéenne, regardent les argiles bariolées comme tertiaires. Tout dernièrement, M. Carez a rapporté un instant les argiles salifères de Sougraigne au Crétacé inférieur (**'). D'après M. Stuart Menteath, les argiles bariolées de la région montagneuse appartiennent au Trias, mais celles de la plaine « n'indiquent pas la présence du Trias (**""). » Le classement dans le Trias des argiles (*) Mémoires sur les relallons des ophites, des gypses et des sources salées des Pyrénées et sur l'époque à laquelle remonte leur apparition, Annales des ntines, 3 série, t. II, p. 21, 1832. (**) Annales des mines 5' série, t. IV, p. 360. (") Réunion extraordinaire de Bayonne, Bull. Soc. géol. de France, 2' série, t. XXIII, p. 17, 1866. (****) Sur le gisement et la composition du système triasique dans la région pyrénéenne, Bull. Soc. géol. de France, 3' série, t. XVI, p. 942, 1888. (*"**) Note sur les couches dites triasiques des environs de Sougraigne (Aude), Bull. Soc. géol de France, 3' série, t. XVII, p. 3U (******) Bull. Soc. géol. de France, 3' série, t. XVI, p. 38-1881

AGE DES ARGILES BARIOLÉES GYPSIFÈRES.

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plaine n'a été établi jusqu'ici que d'après lithologique; nous allons chercher à l'établir leur facies àl'aide de la stratigraphie et de la paléontologie. L'examen des environs de Saint-Jean-Pied-de-Port s'impose d'abord. Toutes les vallées des environs de ce bourg sont occupées par les argiles bariolées et gypsifèbipyramidé, filons es, avec dolomies, cargneules, quartz ophites, etc., tout comme on l'observe de fer carbonaté, de la plaine. Au nord de Saintdans les affleurements de ces argiles sur les Jean-Pied-de-Port, la superposition

bariolées de la

poudingues et les grès triasiques n'est pas douteuse. Nous avons vu qu'à Ahaxe et à Irouléguy ces argiles sont surmontées par une puissante série de calcaires noirs dans laquelle le Toarcien est bien caractérisé (p. 338). 15 kilomètres environ au sud de Saint-Jean-Pied-debort, à Béhérobie, des argiles bariolées en relation avec la série ancienne renferment un puits salé non exploité. A.0 nord-ouest de Saint-Jean-Pieu-de-Port, la route

de Saint-Palais est bordée, à partir de Saint-Jean-leVieux, par des calcaires coralliens à Orbitolines ; à Lacarre, on retrouve brusquement les argiles bariolées de Saint-Jean-le-Yieux, traversées par un pointernent de diabase ophitique qui force la route de Suhescurn à faire

le détour indiqué sur la carte au 1/80.000, à la sortie nord de Lacarre. Puis on rencontre de nouveau les calcaires coralliens surmontés par le Flysch à Orbitolines. Si on suit les argiles bariolées de Lacarre , de l'est à l'ouest, on ne tarde pas à les voir en contact avec des calcaires marneux et des marnes schisteuses noires renfermant Pecten af. xquivalvis, Rhynchonella rinzosa et indéterminables. Cet affleurement est sides tué sur le chemin qui conduit du château de Bustince Jans.

Sare, les argiles bariolées gypsifères, traversées par des pointements ophitiques, sont superposées au grès de