Annales des Mines (1890, série 8, volume 18)
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DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.
préfère un joint cylindrique qui risquera moins de fuir en cas de glissement du tube. Aux États-Unis, les tubes de locomotives sont entou-
rés d'une bague mince en cuivre qui s'écrase entre le tube et la plaque (Baudry, Annales, 8e S., t. XII, p. 81).
En outre, les plaques à tubes en acier doux sont fort minces.
Pour mieux rafraîchir ces plaques, M. Normand retreint les tubes sur une petite largeur au delà de l'emmanchement, augmentant ainsi l'espace occupé par l'eau. Quand les tubes sont bagués (munis d'une virole), cette disposition ne réduit pas la section de passage des gaz,
les diamètres intérieurs du tube retreint et de la bague étant les mêmes. Citons encore les tubes Berendorf qui peuvent être dé-
montés sans être coupés ; deux renflements aux extrémités du tube, tournés extérieurement à des diamètres un peu différents et légèrement coniques, rendent les portées d'assemblage assez rigides pour que le simple enfoncement du tube, sous un effort un peu considérable, assure l'étanchéité du joint.
Dans son travail déjà cité (Mémorial du Génie maritime, 1889, p. 221), M. de Maupeou a étudié avec détails
la tenue des tubes soumis à l'action de la chaleur ; les dilatations du tube et de la plaque, inégales par suite de la différence de leurs températures et souvent de l'emploi de métaux différents, peuvent amener à certains moments le desserrage du joint ; et ce desserrage, dans certains cas, sera momentané ; d'autres fois, il sera permanent, si les pièces ont été soumises à des tensions ou compressions assez fortes pour les déformer définitivement.
Les tubes sont généralement en fer ou en acier doux, ou bien en laiton; toutefois, l'emploi du laiton, naguère encore presque général en France pour les locomotives, Tome XVIII, 1890
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