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REVUE DE L'ÉTAT ACTUEL

DE LA CONSTRUCTION DES MACHINES.

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d'alimentation devra être suffisamment pure, ou bien épurée au préalable. Ils ont l'avantage de peser peu, de tenir peu de place, d'être d'un transport et d'un montage

mode pour construire des appareils de faible dimension. L'eau doit, être assez pure ou la circulation assez active pour que les incrustations ne bouchent pas les tubes. Tel

faciles.

est, par exemple, le générateur Dutemple, composé de tubes en serpentin et employé pour des canots à vapeur

On doit proscrire, dans leur construction, l'emploi de la fonte ordinaire pour les boites de communication. Il faut que l'ensemble ait une grande liberté de dilatation; les joints des éléments si nombreux sont l'un des points importants de chaque système ; l'emmanchement est souvent conique. D'après M. Olry, le prix moyen de ces appareils est à peu près le même que celui d'une chaudière tubulaire

équivalente. La rapidité de la mise en pression est

(voir l'Ingénieur, du 9 décembre 1881). Les générateurs Thirion, Rikkers, Durenne, se rappro-

chent de la chaudière Field dont nous parlons plus bas, mais ont des tubes cintrés implantés en deux points dans le corps de chaudière.

Les petits tubes ont été employés également pour construire des générateurs de grande dimension, notamment celui de Thornycroft pour les torpilleurs (Mém.

générateurs, le produit de leur capacité totale par l'excès de la température de l'eau sur 100 degrés dépasse 200,

génie maritime, 1890, p. 233; Engineering, t. XLVII, p. 411), qui se composent de trois collecteurs cylindriques, deux inférieurs et un supérieur, reliés par une série de tubes cintrés. La grille est placée entre les deux collecteurs inférieurs ; les tubes des deux rangées intérieures se rapprochent de manière à former comme un ciel de foyer au-dessus de la grille : ils ne laissent de vides que près de leur emmanchement dans les collecteurs, et les gaz pénètrent par ces vides, à droite et à gauche de la grille, au milieu du faisceau tubulaire. Les deux rangées extérieures se rapprochent également au contact et forment une sorte de lame d'eau. On peut comprendre dans la même classe le curieux

et les chaudières rentrent dans la première catégorie.

générateur Serpollet (Portefeuille écon., col. 181, 1888),

Cependant des tolérances d'emplacement ont souvent été accordées pour ces générateurs ; la circulaire ministérielle du 14 août 1888 est relative aux conditions à imposer en pareil cas (Annales, partie adm., 8e sér., t. VII, p. 255). Chaudières tubulées à tubes de petit diamètre et CO212'-

dont la capacité est réduite presque à rien, l'eau circulant dans une fente étroite (1/10 de millimètre environ) au milieu d'un gros tube chauffé ; elle est refoulée par une pompe alimentaire. L'utilisation du combustible est médiocre dans cet appareil, qui n'a d'ailleurs été cons-

Au lieu de constituer les générateurs de gros tubes rectilignes, on peut employer des tubes de petit diamètre , faciles à cintrer. Cette application est com-

truit que pour de faibles productions, vu la difficulté d'accoupler un grand nombre de tubes semblables. Les observations et expériences précises manquent sur

souvent avantageuse ; enfin ils offrent une sécurité particulièrement précieuse pour la marine. Les facilités d'installation, en France, de ces appareils,

comme ne rentrant pas dans la première catégorie de générateurs définie par l'article 14 du décret du 30 avril 1880, né sont pas toujours aussi grandes qu'on serait tenté de le croire, dès que la production est de quelque importance; en effet, la capacité d'une chaudière Belleville moyenne dépasse 1 mètre cube ; le timbre est souvent de 15 kilogrammes, ce qui correspond à une température de 200 degrés ; pour peu qu'il y ait deux

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