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Annales des Mines (1890, série 8, volume 18)

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564 NOTES SUR L'INDUSTRIE DE L'OR ET DU PLATINE

tables sont partagées en compartiments longitudinaux à raison de sept compartiments pour une batterie de cinq bocards.

Avant d'arriver sur ces tables les eaux passent sur des trémies percées de trous circulaires. Il pleut pour ainsi dire sur la table ; cela facilite le dépôt des matières lourdes en rendant le courant irrégulier: Les plaques de cuivre sur lesquelles s'est formé l'amal-

game d'or, sont grattées tous les quinze jours dans de petits appareils mécaniques. La plaque y est enchâssée

DANS L'OURAL.

565

Nous avons indiqué plus haut que des spitzkasten des cuves avec agitateurs précédaient le deuxième système de sluices. On a pu comparer le rendement en or des plaques amalgamées sur les sluices qui dépendent des spitzkasten ,

et sur ceux qui dépendent des cuves

à agitateurs. On a reconnu ainsi que l'on obtenait un

plus satisfaisant avec ces dernières , et les spitzkasten seront supprimés. Les spitzkasten ou les cuves à agitateurs ont pour effet de faire subir aux grains de quartz et d'or un premier classement avant qu'ils ne

résultat

et l'opération est effectuée par des couteaux animés d'un mouvement alternatif vertical ou horizontal. Des gamins suffisent à cette besogne, qui est ainsi conduite dans le but d'éviter les vols ; la plaque est entièrement renfermée dans l'appareil ; l'amalgame gratté est jeté dans une petite cuve contenant de l'eau et il faut ouvrir l'appareil pour retirer la plaque et l'amalgame.

soient entraînés sur les tables dormantes. Le résultat de chacun de ces classements est de réunir ensemble les

Deux gamins par poste suffisent à tout cet atelier. Pour préparer les plaques de cuivre amalgamées, on

par les cuves à agitateurs et les tables dormantes que lorsqu'on fait précéder les tables dormantes de spitz7

frotte à l'aide d'un tampon de drap du nitrate de mercure sur les plaques de cuivre, en y ajoutant un peu de mercure pour aller plus vite. L'amalgame de mercure et d'or distillé se compose de deux parties de mercure et une partie d'or. On recueille le mercure et l'on ne perd dans les diverses distillations que 12,5 p. 100 du mercure employé. On peut compter en moyenne que les proportions d'or recueillies aux différentes phases du traitement sont les suivantes

kasten.

93 p. 100 de l'or obtenu,

Sur les deuxièmes sluices (à plaques amalgamées)

Sur les troisièmes sluices Total

(id.)

dimensions linéaires, caractéristique de chaque appareil, a la même valeur. Le résultat auquel on est arrivé indique que Fon obtient un classement final par densités plus parfait par la succession de deux classements effectués

La force motrice nécessaire à l'usine de Bérézowsk est fournie par la vapeur actionnant une machine de trentecinq chevaux. On compte qu'il faut en général trois quarts de cheval par bocard ; le reste sert aux pompes ou se perd dans les transmissions. On utilise pour chauffer les chaudières les tourbes que l'on retire aux découverts des placers, situés dans le voisinage de l'usine.

On ne traite pas de minerais d'une teneur moindre que

lOgr9 à la tonne; et l'on arrive à un prix de revient de

Sur les premiers sluices (à drap) on recueille

grains pour lesquels une fonction de la densité et des

5,5 1,5 400

V,348 pour 1 gramme d'or produit.

Une seconde usine a été installée à Pyszmin, dans le district de Bérézowsk. Elle comprend deux batteries de cinq hocards.

Dans le district de Miask existe une usine du même