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DE L'EMPLOI DE CERTAINS DÉSINCRUSTANTS

NOTE SUR LES

INCONVÉNIENTS DE L'HU DE CERTAINS DÉSINCRUSTO

DANS LES CHAUDIÈRES A PETITS ÉLÉMENTS.

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l'autre, le 29 du même mois, dans l'usine de broyage à façon de M. Magnier, à Clichy. Elles ont été, l'une et l'autre, la conséquence de l'emploi de désincrustants solides, dont la nature et la dose étaient absolument hors de toute relation avec les formes et la capacité des éléments des chaudières. Nous allons faire connaître rapidement les circonstances dans lesquelles ces deux accidents se sont produits.

DANS LES CHAUDIÈRES A PETITS ÉLÉMENTS Par M. OLRY, Ingénieur en chef des mines.

I. Explosion d'Issy. La chaudière, du type Uhler, se compose essentiellement d'un faisceau de tubes bouilleurs légèrement incli-

nés vers l'avant, et reliés en arrière à un collecteur de L'usage des Chaudières à petits éléments est encore trop peu répandu pour que le public ait acquis une notion complète et pris une habitude suffisante des précautions spéciales que commandent les dimensions et la disposi-

tion des organes qui les composent. On- a trop dé tem dance à les traiter comme des chaudières ordinaires, et l'on ne tient pas assez compte, d'une part, de ce que ce sont des appareils délicats et exigeant par cela même des soins particuliers dans l'entretien et la conduite jour-

nalière; d'autre part, de ce que tels procédés qui sont admissibles dans le cas des chaudières à grands corps ne sauraient leur être appliqués sans inconvénients et même

sans dangers. Il peut ainsi survenir des accidents dont le système est tout à fait innocent, et qui proviennent simplement de ce que l'on a pas su en user comme il l'aurait fallu. C'est ainsi que deux explosions de générateurs multitubulaires dues à la même cause, dont une suivie de mort d'homme, ont eu lieu l'une le 4 novembre 1889 dans

la fabrique de couleurs de MM. Lefranc et Cie, à Issy,

forme complexe, surmonté lui-même d'un réservoir horizontal d'eau et de vapeur (fig. 4 à 6, Pl. XII). Les tubes bouilleurs, au nombre de dix-huit, sont disposés en six files verticales et en trois files horizontales ce sont des tubes de fer soudés de 1'11,16 de long, 0'1,10 de diamètre extérieur et On1,005 d'épaisseur. Leurs extré-

mités antérieures sont libres et vissées à des boîtes en fonte malléable pourvues de tampons de nettoyage ; à l'arrière, au contraire, ils sont vissés sur une sorte de caisson ou de bouilleur aplati en tôle de fer, dont les deux grandes faces planes sont reliées par des entretoises ; ce

caisson débouche latéralement dans deux corps cylindriques fermés à leur partie inférieure par des calottes embouties, et reliés par leurs extrémités supérieures ouvertes au réservoir d'eau et de vapeur. Chaque tube bouilleur est partagé en deux compartiments au moyen d'un diaphragme horizontal disposé à hauteur de son axe, et consistant en une bande de tôle maintenue par une cornière fixée sur sa face inférieure. Vers l'arrière, cette bande s'étend jusqu'à la face postérieure du collecteur, mais, vers l'avant, elle s'arrête à