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DE. L'EMPLOI DE CERTAINS DÉSINCRUSTANTS

une certaine distance de l'extrémité antérieure

DANS LES CHAUDIÈRES A PETITS ÉLÉMENTS. de la

boite en fonte malléable ; enfin, elle est percée de quatre trous de Orn,02 de diamètre, espacés de 0",25 en 0',25. Cette disposition a pour but d'assurer dans les tubes une circulation méthodique : dans la moitié inférieure de cha-

cun d'eux, qui est la plus chauffée, la vapeur formée et l'eau à haute température s'écoulent vers l'arrière en rampant sous le diaphragme, tandis qu'au-dessus de celui-ci se fait un appel d'eau relativement froide. On obtient ainsi ce résultat que la face supérieure du diaphragme reçoit la majeure partie des dépôts auxquels l'eau donne naissance, et qu'au contraire, la vivacité du mouvement des fluides à la partie inférieure des tubes n'y permet pas la sédimentation du complément de matières solides que l'eau renferme encore dans cette région. Quant aux trous dont les diaphragmes sont percés, il est présumable, d'après M. l'ingénieur des mines Walckenaer, qui a procédé à l'enquête, qu'ils ont pour but d'as-

surer un réchauffement suffisant du liquide, dans la moitié supérieure des tubes, pour réaliser convenablement la précipitation des dépôts. Il n'existe aucun cloisonnement dans le bouilleur aplati, ni dans les deux corps cylindriques verticaux où il dé-

bouche. La partie inférieure de ces trois pièces doit naturellement recevoir une proportion notable des dépôts formés dans la chaudière. Aussi, les calottes inférieures des corps cylindriques sont-elles pourvues de tampons autoclaves disposés pour leur enlèvement; de plus, la région inférieure du caisson collecteur doit être protégée contre le contact des gaz du foyer par une murette en maçonnerie ; cette précaution n'avait pas été prise, il est vrai, dans le cas qui nous occupe. L'eau d'alimentation parcourt d'abord un réchauffeur composé d'un jeu de tubes verticaux disposé à l'arrière du fourneau. Elle est ensuite injectée dans la région su-

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périeure du réservoir d'eau et de vapeur, ce qui favorise la précipitation immédiate des dépôts ; on avait même disposé originairement sous le débouché du tuyau d'alimentation un collecteur de boues en forme d'entonnoir perforé, dont la pointe, située un peu au-dessous du niveau de l'eau, se continuait par un tuyau d'extraction ; mais on a bientôt renoncé à purger les boues au moyen de ce dispositif, parce que le tuyau d'extraction s'obstruait trop souvent.

Enfin, la vapeur passe en dernier lieu dans un puissant surchauffeur capable, parait-il,, d'élever sa température à plus de 300 degrés et comprenant trente-six doubles tubes, analogues à des tubes Field, qui débouchent dans une boite rectangulaire en fonte, divisée en deux compartiments par un diaphragme vertical. Les tubes extérieurs aboutissent au compartiment postérieur, dans lequel la vapeur arrive, et les tubes intérieurs au compartiment antérieur, duquel la vapeur sort. Les flammes chauffent .d'abord les tubes bouilleurs et les tubes surchauffeurs ; puis elles passent par une ouverture comprise entre le bouilleur aplati, le corps cylindrique supérieur et les deux corps cylindriques verticaux,

pour aller agir sur le réchauffeur. De cette façon, le bouilleur aplati est chauffé sur les deux faces, et le réservoir supérieur sur moitié environ de sa circonférence. On pouvait, à volonté, prendre la vapeur nécessaire avant OU après son passage dans le faisceau surchauffeur. Capacité de la chaudière, 850 litres ; timbre, 10 kilogrammes; produit caractéristique, 71 (26 catégorie). Ce générateur a été .construit par l'inventeur, en 1886, dans ses ateliers de la Garenne-Colombes (Seine). Il a été installé la même année chez MM. Lefranc et Cie; depuis

cette époque, il n'a subi d'autre réparation que le remplacement de la presque totalité du faisceau tubulaire du