Annales des Mines (1890, série 8, volume 18)
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DE L'EMPLOI DE CERTAINS DÉSINCRUSTANTS.
L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE.
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lieu à des accidents, surtout quand on les y introduit en grande quantité et sous forme de fragments ou de copeaux assez volumineux. Il y a donc eu faute commise par les industriels, mais faute excusable jusqu'à un certain pointpar
L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE
le fait que la pratique des générateurs multitubulaires est encore relativement peu développée, et que certaines obligations spéciales de leur emploi sont loin d'être vulgarisées. En raison de cette dernière circonstance, la commission centrale des machines à vapeur a pensé qu'il serait
DANS
SES RAPPORTS ACTUELS AVEC LES
CONSTRUCTIONS NAVALES
Par M. G. BRESSON, Ingénieur civil des mines.
utile de prévenir le public des dangers qui peuvent résulter de l'usage des désincrustants solides dans les chaudières à petits éléments, par l'insertion de la présente note aux Annales des mines et aux Annales des ponts et chaussées.
Les rapports qui existent entre la métallurgie et les chemins de fer ont été, dans les Annales des mines l'objet de nombreux mémoires. Le rail y a été étudié au point de vue de ses diverses formes et de la composition chimique du métal la plus appropriée à sa fabrication ; la locomotive, soit dans son ensemble, soit dans le détail de
ses organes, a fait l'objet de nombreuses communications. Il n'y a pas lieu d'en être surpris : la construction des chemins de fer rentre, au premier chef, dans le groupe si important des sciences et des arts qui se rattachent à l'exploitation des mines, et d'ailleurs les mêmes ingénieurs sont chargés à tour de rôle ou simultanément d'exercer le contrôle de l'État sur ces deux grandes branches de l'industrie nationale. Il ne saurait en être de même pour les moyens de
transports maritimes. La construction navale est un art tout spécial, et qui, pendant longtemps, a demandé à peu près exclusivement au règne végétal les matières premières de son industrie. Les forêts fournissaient en abondance les bois nécessaires à la coque et à la mâture. Les voiles et les innom-