Annales des Mines (1891, série 8, volume 19)
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INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE
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gorie d'employés qui répond à peu près. à celle de nos peuvent seuls en jouir. agents commissionnés, Ils y font des versements de 2,5 p. 100 de leur salaire. Les compagnies contribuent à la caisse dans la même proportion. Le droit à la retraite commence à soixante ans d'âge et
à dix ans de service. À partir de dix ans de service, la retraite est de 25 p. 100 du salaire moyen. Pour chaque année au-dessus de dix ans et jusqu'à quarante-cinq, on augmente le pour-cent d'une unité afin d'obtenir le chiffre de la retraite. Elle est donc fixée aux 25 p. 100 du salaire moyen à dix ans de service, aux 26 p. 100 à onze ans de service, aux 27 p. 100 à douze ans, etc., jusqu'à quarantecinq ans où elle atteint les 67 p. 100 du salaire, chiffre qu'elle ne peut dépasser.
Ces caisses n'assurent pas des pensions aux veuves et aux orphelins du défunt. Mais, à la mort du sociétaire, elles restituent à ses ayants cause, soit l'intégralité de ses versements, soit la différence 'qui existe entre les versements et les sommes touchées à titre de retraite, s'il a été pensionné. En règle générale, les primes payées et les versements correspondants de la compagnie sont restitués à l'agent qui quitte honorablement le service. Les caisses de retraite sont administrées par un con-
seil de direction composé d'agents élus et de membres choisis par la compagnie, ceux-ci ayant le plus souvent la majorité.
EN ANGLETERRE, ITALIE ET BELGIQUE.
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contribue pour des sommes égales et y verse la plupart des amendes.
Après vingt ou trente ans de service, cinquante-cinq ou soixante-cinq ans d'âge, les sociétaires ont droit à une pension hebdomadaire de 10 à 20 shillings. Cette caisse leur assure en plus un capital, s'ils quittent le service par suite de maladies avant l'âge de la retraite. Elle leur accorde même des secours au cas où ils perdent leur femme.
A la mort des agents, leurs ayants droit reçoivent un capital de 10 livres environ.
Ces sociétés sont généralement administrées par un comité composé en majorité d'ouvriers. Toutefois la compagnie y est représentée. A côté des caisses de pensions, on trouve, dans quel-
ques compagnies, la Great Western, par exemple, des institutions semblables aux caisses des veuves et des orphelins de la Belgique. On les appelle « Widows and orphans benevolent funds. » Ces caisses, destinées à assurer des secours à la famille de l'employé subalterne qui vient à mourir, sont alimentées par les versements des employés. La contribution de la compagnie consiste dans les sommes que paient les directeurs, comme membres honoraires. Ces widows and orphans benevolent funds sont le plus souvent administrées par le comité du pension fund ; elles n'en sont guère qu'une branche.
§ 4e. Caisses de pension. - À côté des caisses de retraite, plusieurs compagnies possèdent des caisses de
III. INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE DES OUVRIERS MINEURS.
pension (pension fund) chargées de secourir les ouvriers subalternes en cas d'invalidité et dans leur vieillesse. Les ouvriers qui y participent paient des primes hebdomadaires de quelque pence. La compagnie, de son côté, y
Les mineurs anglais sont, comme les ouvriers de chemins de fer, très enclins à l'association, à l'assurance mutuelle.
Nombre de Trade - Unions de mineurs sont célèbres,