Annales des Mines (1891, série 8, volume 19)
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LES MINES D'OR DU TRANSVAAL.
LES MINES D'OR DU TRANSVAAL.
centre du pays et paraît se prolonger jusqu'au 5e ou
mien et peut-être même le carbonifère supérieur (1
6' degré de latitude avec les mêmes caractères.
jusqu'à l'infralias (**). Ce Karoo, que semblent prolonger dans l'Inde des formations analogues, a été coupé le long de la côte orien-
Pour nous rendre compte de l'allure de ces terrains, suivons une longue coupe à peu près Est-Ouest, à travers les gisements d'or de de Kaap et du Witwatersrand et la région diamantifère de Kimberley, entre la baie de
tale par un affaissement qui a amené sur l'emplacement de la mer des Indes actuelle et sur l'Arabie, l'invasion d'une mer crétacée ayant laissé quelques dépôts horizontaux le long des côtes d'Afrique : vers la baie d'Algoa
Delagoa et l'embouchure du fleuve Orange.
En partant de l'Est, on trouve d'abord une longue crête N.-S., celle du Lebomboberg, composée de porphyre. Puis, dans les monts Umwasi, on traverse des schistes noirs et
[néocomien , formations de rivage (***) ]; dans le Natal et le Zoulouland (crétacé) ; à la Fishbay (cénomanien inférieur);
des grès quartzeux qui semblent correspondre à cer-
aux îles Elobi, au Nord de l'Équateur (crétacé); etc. Auparavant, il devait exister là un immense plateau,
taines couches de Karoo affaissées sur la côte de Natal. I es gneiss et granites commencent alors en s'élevant peu à peu avec dès formes arrondies et l'on entre brusqueeut dans une région de plateaux coupés par des gorges
- rotondes allant jusqu'au Spitzkop
- plateaux de Karoo
au-dessous desquels apparaissent les terrains anciens contenant les gisements d'or de de Kaap. Il y aurait là, "après M. Suess, des failles brusques limitant à l'Est le I aroo, failles dont on retrouve le prolongement dans le
la Lemuria, réunissant l'Inde au Cap. L'affaissementa dû commencer dans l'Inde vers le lias, entre les couches de Gondwana inférieures et supérieures, en
Afrique à une
époque indéterminée entre le trias et le néocomien. Si l'on examine la disposition de ces trois groupes prie cipaux de terrain (gneiss, silurien et dévonien, Karoo),on
voit d'abord, vers l'Ouest, au Sud de l'Orange, un grand massif de gneiss dont on retrouve l'équivalent vers l'Est, au Sud du Transvaal et dans le Zoulouland. Les terrains anciens suivent les côtes Ouest et Sud en atteignant leur plus grand développement à hauteur du Cap. A l'Est, ils disparaissent un moment en mer du côté de la Cafrerie (accident qui correspond avec l'allure des
fonds de mer) et reparaissent dans le Natal. Plus au Nord , une grande bande transversale qui comprend le Namaqualand et le désert de Kalahari, et se prolonge par le Transvaal jusqu'au fleuve Limpopo, semble pros que exclusivement formée de silurien, dévonien et d roches cristallines : gneiss, granite, diorite, porphyre, etc Enfin le Karoo, principalement gréseux, couvre tout I () Suess, p. 513. (**) Suess, p. 502. (***) Suess, p. 51/.
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Lydenburg même est sur la diorite ; puis, de Lydeninirg à Pretoria et au Witwatersrand, vers le Sud-Ouest, e soubassement de gneiss se montre dans les vallées
- ntre une série de collines dévoniennes.
Le Witwatersrand est formé de terrains plissés non ossilifères qu'en raison de ce plissement on a rattachées
- la série ancienne antérieure au Karoo et, plus particuièrement, au dévonien. Plus loin, à l'Ouest, des calcaires
ristallins d'âge indéterminé occupent une assez grande
- tendue jusqu'à la rivière Haart, affluent du Vaal. Alors,
,ur la rive Est du Haart et du Vaal, commence le plateau e Karoo où sont les champs de diamants de Kimberley. ,ur la rive Ouest, au contraire, les terrains anciens forent, au-dessus de ce plateau, un gradin nominé Camp,